• Le vin bio en questions… et dégustation !
    Avec Rémi Jobin, caviste "le Rouge, le Blanc" ; Pierre Paillard, fondateur et animateur du "Club du vin authentique" ; Alain Jacquet, ingénieur INAO


    Le  8 novembre 2013 , à 19h30 Une soirée pour découvrir l'histoire et la géographie de la viticulture biologique. Une soirée pour s'y retrouver entre les différents labels (Nature et Progrès, Biodivin, Déméter, etc.). Une soirée pour découvrir les pratiques de viticulture et de vinification biologique. Une soirée, enfin, pour déguster quelques vins bio. Réservation obligatoire (Nombre de places limité)
    Prix : 15 euros
    02 50 53 51 77

    RAPPEL


    Le 24 octobre à 20 heures,
    Dans le cadre du 7ème Festival Alimenterre, en partenariat avec Le Café des Images,
    Dîner bio
    Prix : 15 ou 18 euros
    Uniquement sur réservation.

    votre commentaire
  • Ce blog est placé sous le signe de la convivialité, et j'ai développé ma compréhension du mot dans le texte « Actualité de Dionysos ». Bien sûr, je n'ai pas tiré cela de mon chapeau mais de la méditation de nombreuses lectures, et notamment de celles des livres d'Ivan Illich, dans les années 70 et 80. C'est lui, non pas « l'inventeur » mais le rénovateur du mot convivialité, et je remercie mon ami Michel qui, l'an passé, me conseilla un livre nouveau qui reprenait et actualisait ce thème. Un des auteurs de ce livre collectif, Alain Caillé, donnait hier une conférence à Hérouville. J'y fus et en revins ravi... car l'approche d'Alain Caillé, éminent universitaire, conforte mon approche.

    La convivialité gastronomique de Brillat-Savarin, au 19ème siècle, est toujours de mise mais aujourd'hui notre vrai problème est de « vivre ensemble », et de bien vivre, dans un monde de plus en plus segmenté, de plus en plus impitoyable aux faibles et aux isolés. Pour cela il est important de résister aux pratiques déloyales et perverses des pouvoirs économique et financier, sinon politique... Mais résister suffit-il ? Certes non, nous devons de surplus imaginer et mettre en œuvre des solutions pour construire un meilleur avenir, de façon collective car l'individualisme a montré ses limites.

    J'ai le plaisir de vous entretenir d'initiatives qui me tiennent à cœur, car elles visent à recréer et un tissu paysan écologique et du lien social. Beaucoup de jeunes paysans "bios" ne peuvent s'installer en dépit de leur motivation, car l'accès au foncier est très cher. L'association « Terre de liens » a mis en place un moyen efficace de les aider, avec la participation de personnes comme vous et moi...

    http://www.terredeliensnormandie.org/

    Cependant il n'existe pas en ce moment de projet en Normandie. Par contre je vous fais part de celui d'un jeune couple en Bretagne, tel qu'il m'a été transmis par une amie dont je sais le sérieux, la probité et le bon sens. Elle est voisine de ces maraîchers et les connaît bien depuis plusieurs années. Voici :

      Les premiers pas
    Après plusieurs années à la recherche d'une ferme, dans un contexte d'accès au foncier difficile pour les projets dits alternatifs, Dominique Boutouiller et sa famille s'installent à Plougonver en 2007 avec deux activités : la production de cochons et le maraîchage biologiques.
    La production de cochons bio en autonomie alimentaire, conforme au projet initial et plus cohérente, sans l'apport de soja bio importé, s'est révélée peu rentable et la production s'est réorientée principalement vers le maraîchage et les céréales.
    L'investissement initial, financé sur prêt bancaire, et un endettement supplémentaire en matériel font aujourd'hui peser sur la ferme une charge trop lourde, non pour sa viabilité économique stricte mais pour la qualité d'un travail à taille humaine.
    La ferme de Kergalaon aujourd'hui
    25 hectares cultivés en agriculture biologique, avec : - 9 ha de maraîchage diversifié, sous serre et en plein champ, - 11 ha de cultures (blé noir) et pâtures, - 5 ha de bois, talus et chemins, - des emplois agricoles en milieu rural, existants et surtout à créer, - un partenariat avec une association travaillant à l'autonomie alimentaire locale, - une clientèle directe (marchés, à la ferme, paniers) et indirecte (biocoops, commerces).
    Une SCI agricole, pourquoi faire ?
    Le rachat collectif du foncier et du bâti par une SCI a plusieurs objectifs : -allégerlachargefinancière etbancaire,etainsi: - diminuer la surface de maraîchage (à 5 ha) pour que la qualité prime sur la quantité, - financer les emplois manquants pour rendre la charge de travail supportable et lancer des projets innovants plutôt que subir un rythme imposé, - associer consommateurs et citoyens au devenir de l'agriculture et de l'espace rural, ainsi qu'au mode de production de notre alimentation, - garantir la continuité de cette surface (25 ha) en agriculture biologique, une partie du foncier risquant sinon d'être vendue (probablement pas en bio) pour alléger les charges, - permettre l'installation éventuelle d'un autre paysan à terme sur les surfaces non concernées par le maraîchage, - faciliter la transmission future de l'exploitation.
    La SCI agricole achète les terres et le bâti et en devient propriétaire. Elle les loue ensuite à l'agriculteur.
    Le montant de l'achat représente le capital de la SCI agricole et est divisé en parts égales. Chaque associé détient une ou plusieurs parts selon le montant qu'il souhaite investir.
    Chaque part a unevaleur de 100 euros et sera rémunérée chaque année en fonction du résultat dégagé. Cette rémunération sera à déclarer dans les impôts sur le revenu, dans la catégorie « revenus fonciers ».
    L'engagement se fait au minimum pour cinq ans et est renouvelé par tacite reconduction. Toutes ou partie de vos parts peuvent être cédées tous les cinq ans à des acheteurs membres ou non de la SCI agricole. Il suffit pour cela d'en informer la SCI par l'intermédiaire de ses gérants dans les délais fixés par les statuts.
    La gestion de la SCI agricole est assez souple :
    - le fonctionnement précis de la SCI est défini par les statuts présentés et votés lors de l'assemblée générale constitutive ;
    - la gestion administrative est assurée par les gérants nommés en assemblée générale ;
    - une assemblée générale est convoquée chaque année. Seules certaines décisions importantes (achat ou vente de terres, cession massive de parts...) nécessitent la réunion d'une assemblée générale extraordinaire, pour laquelle un quorum spécifique sera défini dans les statuts. Il sera possible de donner  procuration.
    FONCTIONNEMENT de la SCI AGRICOLE
    pour participer aux votes sans être présent. Le principe démocratique « un homme égale une voix » sera inscrit dans les statuts.

    Calendrier
    .
    - 30 novembre 2013 : promesses d'engagement réunies

    - Décembre 2013 : versement des parts investies sur le compte de la SCI agricole et assemblée générale constitutive

    - Janvier 2014 : achat des terres et des bâtiments par la SCI agricole.


    Contact : 02 96 47 95 35 - lafermedekergalaon@orange.fr
    Vous êtes un individu, une association, une entreprise et vous souhaitez contribuer à la pérennisation de la ferme en devenant sociétaire de la SCI agricole de Kergalaon (100 € la part)


    Je, soussigné(e), (nom, prénom).................................................................................. nom de jeune fille.................................................., né(e) le...................................... à ............................................................................département................................... et demeurant................................................................................................... CP ......................... ville.. ............................................................................ tél. .................................e-mail... ................................................................. souscris le nombre de parts suivant : ............ x 100 € = .................. €.
    Je deviens ainsi associé(e) de la société civile immobilière agricole de Kergalaon. Date................................. Signature
    En cas de mariage ou PACSE (précisez) sous le régime de la communauté universelle : nom et prénom du conjoint : ........................................................................................
    date et lieu du mariage ou PACSE : ............................................................................ Pièces à joindre :
    - copie d'une pièce d'identité valide (carte d'identité ou passeport ; le permis de conduire ne peut pas faire office de pièce d'identité) ;
    - chèque à l'ordre de la SCI agricole de Kergalaon (qui ne sera encaissé qu'à la création effective de la SCI agricole).
    A renvoyer à : ferme de Kergalaon, 22810 Plougonver
    Renseignements au 02 96 47 95 35 ou par mail :    lafermedekergalaon@orange.fr ou auprès de l'association Terre de Liens : 06 58 95 62 54 / 02 99 77 36 71
    Ce document reste confidentiel et ne sera divulgué qu’aux personnes directement concernées .
    .
    Participez à la pérennisation d’une ferme bio et des emplois paysans associés à Plougonver (Côtes d'Armor)
    en devenant sociétaire de la SCI agricole de Kergalaon
    Par ce soutien
     Vous participez à une gestion partagée du foncier agricole  Vous pérennisez l’avenir de la ferme en allégeant ses charges financières  Vous vous impliquez concrètement pour votre campagne et son avenir  Vous défendez l'emploi durable en milieu rural  Vous soutenez l’agriculture biologique et paysanne  Vous contribuez au développement de projets agricoles et alternatifs  Vous participez à la préservation des paysages et de la biodiversité
    En partenariat avec l'association Terre de Liens.

    Je vous remercie d'avoir pris connaissance de ce projet.  Bien entendu, chacun de nous est libre et agit selon sa conscience et en fonction de ses moyens.

    Convivialement vôtre,

    TRINK !

    Pierre Paillard

     


    votre commentaire
  • Bien sûr, ce blog parle de vin mais dans une vision que j'ai définie par le texte « Actualité de Dionysos ». Ceci pour rappeler mon refus de rester passif devant la dégénérescence du monde vivant. Or, notre planète bleue est de plus en plus mal en point, pour toutes sortes de raisons... et tout le monde le sait. Le désastre de Fukushima, qui n'en finit pas, nous rappelle au fil de l'actualité la dangerosité de l'industrie nucléaire...

    C'est pourquoi je transmets le courriel reçu ce matin d'un de mes amis :

    Bonjour,

    Pradeep Indulkar vient présenter son film en Normandie. Merci de faire un peu de pub et de venir si vous le pouvez. À bientôt,

    Yves

    HAUTE TENSION

    Documentaire de Pradeep Indulkar

     

    En 1969 la première centrale nucléaire de l’Inde a été ouverte à Tarapur. Dans un élan patriotique émotionnel les paysans locaux ont joyeusement donné leurs terres fertiles. Aujourd’hui, presque cinquante ans plus tard la deuxième génération de ces fermiers patriotiques manifeste à Tarapur afin de pouvoir au moins subvenir à leurs besoins élémentaires.

    Les ténèbres sont tombées sur la ville qui fournit l’énergie au pays. Tarapur est loin du merveilleux rêve promis. Ce qui s’est passé à Tarapur au cours de ces longues années peut servir d’alerte au monde entier avant qu’il ne soit trop tard.

    Sur toile de fond d’un paradis sur terre détruit par la main de l’homme afin de satisfaire son avidité, ce documentaire présente un monde inconnu, une réalité cachée et une nature détruite.

    Le réalisateur Pradeep Indulkar a obtenu le prix Uranium à Rio de Janeiro en Mai 2013 pour ce film et il sera présent à l’issue de la projection pour parler de son expérience.

    Projection à L’Autre Café, Lac de la Roche-qui-Boit à Saint-Laurent-de-Terregatte le Samedi 12 Octobre à 17h suivie d’un débat avec le réalisateur.

    Pour y aller voir le site : www.larochequiboit.fr/

    Je ne cache pas ma surprise : comment se fait-il que ce film, s'il est important, ne soit pas projeté à Caen ? J'ai aussitôt téléphoné à l'ACRO, association dont je suis adhérent (voir http://www.acro.eu.org/) mais la secrétaire m'a répondu être informée seulement depuis ce matin, comme moi... Elle a transmis le courriel aux administrateurs.

    Que les auto-proclamés défenseurs de l'écologie (je parle d'EELV-Les Verts) soient hors du coup, cela ne me surprend pas, mais l'ACRO !

    J'ai fait aussitôt des recherches sur internet, d'abord pour m'assurer de la réalité et de l'importance de ce documentaire : rassuré sur ce point, j'ai cherché l'organisateur de cette diffusion. Sur le site cyberacteurs, j'ai trouvé et noté son numéro de téléphone et je l'ai appelé. Monsieur Larivière m'a expliqué qu'il a sollicité, voici longtemps, quantité d'associations partout en France mais qu'il n'a pas les moyens de relancer tout le monde.  Il a donc traité avec ceux qui lui ont offert de l'accueillir. La tournée européenne du réalisateur est bouclée ! Voilà pourquoi un documentaire important est projeté au fin fond de la Manche ( par l'autoroute on y est vite)... et pas à Caen...

    L'ACRO certes n'a pas vocation à organiser des évènements, et je sais la charge de travail qui pèse sur les bénévoles. Néanmoins je pense qu'une « cellule de veille » ne serait pas de trop, j'en parlerai à quelques amis et en ferai proposition.

    En attendant, j'irai samedi à St Laurent de Terregatte. Monsieur Larivière m'a indiqué que le film est sous-titré en français et que lui-même servira d'interprète au réalisateur, lequel n'est pas francophone. J'espère que nous serons nombreux. Et nous pourrons compter sur la présence (invisible, mais magnétique !) de Dionysos ! 

     

     

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires