• Ô assoiffées et assoiffés de ce vin des Cévennes au point de le commander par palettes de cent cartons, voici le temps de la commande annuelle... En 2016, il n'y en aura qu'une via ce blog !

    Voyez d'abord via "Goût gueule" le site du vigneron : vignoble-lapierre.com

    Si la curiosité vous pousse à chercher sur internet qui est l'oenologue qui conseille notre vigneron, vous verrez vite qu'il préconise l'usage de levures de fermentation alcoolique. Mais je vous rassure : ces levures sont agréées par l'association Nature et Progrès, ne sont donc pas génétiquement modifiées. D'habitude, je ne retiens que des vins non levurés mais ici, le rapport de la qualité au prix est tel que je me suis interdit de vous en priver. Seul bémol : le degré alcoolique, hénaurme sauf pour deux vins !!! Pour mon ordinaire, je n'aime pas aller au-delà de 12° mais bon, puisque vous plébiscitez ces vins des Cévennes depuis des années, allons-y !

    Ci-dessous nos fiches de dégustation, différentes de celles données par le vigneron ! Vous aurez noté que ce sont vins de cépages uniquement. Tous sont référés à l'Indication Géographique Protégée Cévennes, IGP Cévennes. Tous sont "baptisés" Quiétude par le vigneron, sauf le Merlot de vieilles vignes, qu'il appelle Ataraxie. Une infolettre envoyée ce soir vous donnera toutes les informations pratiques pour participer à ce groupement d'achats, dont le franco de port est assuré vu le succès des commandes passées.

    Grenache (blanc) 2015 (SO2 total : 32 mg/l, alcool : 13, 5°)

    Oeil : robe or vraiment très pâle, limpide et brillante. 

    Nez : assez intense, frais et citronné.

    Bouche : attaque vive, très fraîche, persistance en bouche liée à l'acidité.

    Conclusion : vin simple, excellent pour la cuisine au vin blanc.

    Tarif : 24 euros le cartons de six bouteilles (pas de panachage).

     

    Allégresse (Gewurztraminer) 2015 (S : 48, A : 13, 5) 

    Oeil : robe or pâle, limpide et brillante, larmes sur les bords du verre. 

    Nez : puissant, complexe, miellé et épicé (pain d'épices).

    Bouche : fraîche et fruitée, citron vert mûr (sic), richesse exotique (figue ?, gingembre ?). Longueur en bouche exceptionnelle.

    Conclusion : servir à 10° C ; superbe vin d'apéritif, servir aussi sur poissons et/ou crustacés cuisinés, plat au curry ? foie gras ?  Recommandé !

    Glose personnelle : l'an passé, j'avais réservé 40 cartons de ce vin rare hors d'Alsace, vous les avez achetés. Cette année, j'en ai réservé 60.

    Tarif : 27 euros le carton de six bouteilles (pas de panachage).

     

    Rosé de Cinsault 2015 (S 27, A 11,5)

    Oeil : robe ocre pâle (il a failli être rosé !). 

    Nez : discret et plaisant, fin, floral (?), sans aucune complexité. 

    Bouche : attaque fraîche, nerveuse, on retrouve le nez, persistance en bouche. 

    Conclusion : vin de soif, sans prétention, servir à 8° C lors d'un déjeûner sur l'herbe. 

    Glose : peu sulfité, peu alcoolisé, ce rosé si peu rosé mérite votre intérêt.

    Tarif : 20 euros le carton de six bouteilles (pas de panachage).

     

    Rosé de Syrah 2015 (S 38, A 12)  

    Oeil : robe rose saumonée, limpide et brillante, larmes. 

    Nez : puissant et complexe, entêtant... 

    Bouche : attaque fraîche, belles saveurs portées par une bonne amertume de pamplemousse, finale de bonbon à la violette, persistance en bouche.

    Conclusion : servir à 8° C ; parfait pour apéritif, grillades, pique-nique. Recommandé !

    Tarif : 21, 60 euros le carton de six bouteilles (pas de panachage).

     

    Grenache (rouge) 2015 (S 36, A 11, 5°)

    Oeil : grenadine ! et des larmes... 

    Nez : bonbon acidulé sucré.

    Bouche : frais, sucré, confiserie atténuée par une légère amertume. Plaisant, souple, harmonieux et déconcertant... 

    Conclusion : vin très curieux, à essayer frais (10° C) à l'apéritif ou comme un rosé... Vin passe-partout (?), sans caractère dominant, son très grand avantage est qu'il est peu alcoolisé.  

    Tarif : 20 euros le carton de six bouteilles (pas de panachage). 

     

    Quiétude Merlot (rouge) 2015

    (sans sulfites ajoutés et 14° d'alcool !)

    Oeil : robe grenat, collerette (l'anneau du disque) violette. 

    Nez : agréable, fruits écrasés (mûres). 

    Bouche : fraîche, ronde, équilibrée. Les tanins sont fondus : richesse et harmonie. Bonne longueur en bouche. 

    Conclusion : très beau vin, à servir à 16° C sur toutes sortes de plats. 

    Recommandé !!!

    Tarif : 21, 60 euros le carton de six bouteilles (pas de panachage).

     

    Ataraxie (rouge) Merlot 2015

    (sans sulfites ajoutés et 14, 5° d'alcool !!!)

    Oeil : robe grenat très sombre. 

    Nez : discret mais très présent. Nez de vin chaud avec épices, cannelle. 

    Bouche : attaque puissante, riche et harmonieux ! Long en bouche, un vin épicé très chaleureux. 

    Conclusion : très beau vin à servir à 15 ou 16° C sur belles viandes et sur gibier. Sur un plat simple, ce vin puissant "tuera" le mets. Au contraire du Quiétude Merlot, il ne convient pas à tous les plats. Nous notons que ce millésime est de qualité supérieure à celle du précédent. Recommandé...  

    Tarif : 25 euros le carton de six bouteilles (et pas de panachage).

    Glose générale : l'unité de commande est le carton de six bouteilles et tous les prix donnés sont nets pour ce seul groupement de commandes. SVP, recueillez dès à présent les commandes autour de vous. Je vous remercie de régler par un chèque unique les commandes collectées auprès de vos amis et relations : chèque toujours à l'ordre du domaine Jean-Claude Lapierre. Une infolettre en préparation vous donnera ce soir toutes les indications complémentaires utiles. Date limite de réception des commandes : jeudi 2 juin ! 

    TRINK !

    Pierre Paillard

     

     

     

     

     

     

     


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  • Au treizième verre, j'ai levé le coude si vite que le vin m'a arrosé l'oeil ! Brutalement, ma vision des choses en a été changée et surtout, surtout, hélas... à ce moment précis le regard de mon vis-à-vis a croisé le mien.

    Aussitôt, la poutre de mon oeil est allée se rouler dans la paille du sien. La stupeur passée, j'ai réalisé : je ne pouvais pas laisser faire une chose pareille, d'abord ce n'est pas convenable et puis surtout, surtout, je voulais récupérer ma poutre.

    J'avais douze verres dans le coffre et, malheureusement, une fourchette sous la main. Je n'ai pas réfléchi, hélas !  Toujours est-il que, d'un seul coup d'un seul, la fourchette a énucléé un innosang, je n'en dis pas plus, c'était pas beau à voir. Mais ce n'est pas tout, hélas...

    Sans un mot, mon vis-à-vis s'est effondré et puis n'a plus bougé. Horreur ! Je n'avais plus de vis-à-vis, j'avais un vis-à-mort... Vis-à-mort, mort-à-vis, le tournis m'a pris, je me suis évanoui...

    Suant d'angoisse je me suis réveillé. Subitement, je me souvins que je devais appeler le charpentier : çà tombait bien ! Pour récupérer une poutre baladeuse, il est mieux outillé que moi.

    POISSON D'AVRIL !

    Pierre Paillard


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  •  Ô lectrices et lecteurs,

    je confesse la paresse qui règne en mes neurones, car le lien ci-dessous dort depuis deux ans dans mon marque-pages !

    http://fr.sott.net/article/20083-La-Bio-Piratee 

    Commentaire ? Ou comment taire ?

    Pour ma part (et depuis un demi-siècle), j'achète  directement au producteur tout ce qui est possible et, en magasin, ce qu'il aurait été trop compliqué ou impossible d'acheter en direct. En privilégiant toujours les produits élaborés par de vraies personnes. Pour les produits transformés, "sous emballage", dont je ne peux me passer, hélas, je suis bien forcé de contribuer (le moins possible) au revenu des actionnaires de sociétés financières pour lesquelles le "bio" est une valeur qui rapporte, rien de plus... Sociétés financières trop souvent impliquées dans la destruction de la vie sur terre... et que NOUS subventionnons par nos achats.

    Bien sûr, les Biocoop et le bio en grande surface sont des progrès, bien sûr bien sûr... mais quand les acheteurs cesseront d'être de dociles moutons et feront des choix conscients, alors le progrès sera bien plus décisif !

    Là-dessus, je vais boire un verre de Bourgueil pour stimuler mes neurones !

    TRINK !

    Pierre Paillard

     


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  • Chères et chers assoiffé(e)s lectrices et lecteurs de ce blog,

    avant de reprendre l'essentiel de notre activité, à savoir nos groupements d'achats de vins authentiques, je souhaite rappeler que j'ai toujours considéré le vin digne de ce nom comme une oeuvre d'art.

    Dans un précédent billet, j'ai évoqué l'ouvrage de Bernard Bro : "La beauté sauvera le monde", petit bijou trouvé chez mon bouquiniste préféré. Ma quête du vin authentique, entamée depuis plus de trente ans, va de pair avec la recherche d'un art de vivre libéré de la laideur ambiante. Ici aussi se pose la question des choix : beaucoup moins d'objets autour de moi, mais bien choisis et qui apportent un "plus" durable à la qualité de ma vie.

    Aujourd'hui je veux partager avec vous ma passion pour une éditrice d'art hors du commun, Diane de Selliers.

    Cette dame édite un seul livre par an, mais quel livre ! L'idée générale est simple : les plus grands textes de l'humanité illustrés par les plus grands peintres. Ces grands textes qui fondent notre représentation du monde et nourrissent notre imaginaire, de l'Iliade et l'Odyssée aux Fleurs du mal, en passant par l'Eloge de la folie !

    Si les éditions princeps sont onéreuses (à partir de 195 €), ce prix est justifié par la perfection absolue de l'édition. Cependant, lorsque le tirage initial est épuisé, Diane de Selliers reconfigure texte et illustrations en une édition au prix très abordable. Dans sa "petite collection", le prix habituel est de 65 €. Et cela est un miracle éditorial car, loin d'être une édition au rabais, c'est la même extraordinaire qualité de papier et d'impression, le format et le coffret en moins. De plus, ce format moindre facilite la lecture.

    Allez voir son site. Si vous ne craquez pas pour les Fables de la Fontaine (illustrées par Jean-Baptiste Oudry, le peintre de Louis le quinzième, un pur chef d'oeuvre), vous rêverez sans doute pour la plupart des autres titres (moins de trente en tout). Et peut-être voudrez-vous profiter des trois Belles Remises en cours, qui vous permettent l'acquisition d'éditions princeps au prix incroyable de 65 €...

    Bien sûr, ces remises correspondent à la nécessité d'un déstockage pour alimenter la trésorerie. Si je déplore qu'une éditrice de cette trempe doive en passer par là, je me dis aussi que profiter de ces offres est une façon d'aider à survivre une Maison sans équivalent dans l'édition française et peut-être mondiale. Chacun de nous a une responsabilité dans la pérennité de telles entreprises, elles tiennent du sacerdoce et non de la spéculation, ajoutent à notre patrimoine culturel et nous enrichissent l'esprit.

    Voilà pourquoi j'ai écrit ce billet. Si vous passez commande à l'éditrice, référez-vous s'il vous plaît du blog d'avant-boire, je serais heureux d'apprendre que mon initiative lui a valu quelques commandes.

    TRINK !

    Pierre Paillard

    P.S : l'éditrice vend par le réseau des libraires mais aussi en vente directe, et pour une fois je conseille cette formule : http://editionsdianedeselliers.com/fr

     


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  • Chères lectrices et chers lecteurs de ce blog d'avant-boire (et jubilatoire !),

    s'il est vrai que jadis, et du point de vue de l'à-venir, je ne jurais que par les solutions coopératives et mutualistes,  l'expérience m'a réconcilié avec la libre entreprise quand elle se met au service d'une innovation heureuse. Ainsi le vin "authentique", "naturel" etc... ne se trouve que rarement dans le réseau des coop-bios mais bien plutôt chez des cavistes indépendants.

    Les groupements d'achats sont une alternative limitée : on ne peut en faire un par semaine et pourtant je dispose d'un fichier de plus de soixante vignerons d'exception... Et puis bonjour les stocks ! Alors OUI à des achats groupés pour les vins souvent consommés. Mais pour ceux bus lors d'occasions exceptionnelles, vivent les bons cavistes !

    Ceci dit, je continue de penser que l'à-venir est à des structures solidaires mues par une approche du commerce étrangère à la cupidité. Un bon commerçant sait d'ailleurs cibler ses choix et modérer ses marges, mais les grands systèmes (avec ou sans franchises, je pense bien sûr à Bibovino mais aussi à bien d'autres) suivent les évolutions globales des goûts de la clientèle et cherchent à y répondre sans jamais oublier, prioritairement, la rémunération des actionnaires... Nous savons ce que ça donne. Quoi qu'il en soit, dès que le recours massif aux techniques de marketing, d'enquêtes en tout genre (panels de dégustateurs, etc...) est nécessité par la taille de la structure, la banalisation des produits (au mieux) et la manipulation du goût (au pire)... sont assurées.

    Je reste donc mutualiste dans l'âme et attentif aux initiatives de terrain (même si, réaliste, je ne néglige jamais les offres commerciales de qualité). Il est donc un projet coopératif caennais, en voie de constitution, qui me semble très prometteur ! Aussi, je vous prie de suivre le lien ci-dessous :

    http://coop5pour100.com/?wysija-page=1&controller=email&action=view&email_id=4&wysijap=subscriptions&user_id=172

    Etant investi dans un autre projet, je ne pourrai m'inscrire dans celui-ci. Je le regrette car il me paraît correspondre aux besoins comme aux prises de conscience actuelles. Concrètement et entre autres activités, cette structure polyvalente pourrait gérer et accueillir des groupements d'achats diversifiés, en prenant une marge minimale de 5 % destinée à couvrir notamment les frais d'assurance ô combien nécessaires !

    J'espère que parmi vous, lectrices et lecteurs de ces lignes, quelques personnes auront le goût d'aller y voir de plus près. Je les remercie par avance de m'informer de leur sentiment comme de leurs démarches. Affaire à suivre !

    TRINK !

    Pierre Paillard


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