• Je vous ai souvent parlé de Matthieu Dorr, qui promeut des vins "bios" et seulement des vins "bios". Il organise d'ailleurs des soirées de dégustation, parfois chez lui, parfois chez l'habitant.

    Je vous en prie, allez voir son blog et, mieux, inscrivez-vous à sa niouzeléteure ?

    vincheztoi.over-blog.com

    TRINK !

    P.Paillard


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  •  Re-voici les fiches rédigées après la dégustation collective du vin avril 2015 (échantillons, fiches d'analyses et tarifs sur la table).

    IGP Cévennes, blanc de grenache 2014

    (alcool : 13,37°, SO2 total : 78 mg/l)

    Oeil : or pâle, limpide et brillant. 

    Nez :    frais, fleurs blanches, entêtant ; un petit côté épicé.

    Bouche : attaque fraîche, bonne amertume (ananas).

    Conclusion : vin simple qui conviendra parfaitement sur des sardines ou maquereaux grillés. Servir frais (pas plus de 8° C). Bon rapport de la qualité au prix.

    Glose : ce vin n'a aucun défaut ni non plus de grande qualité. Il a surtout pour lui son prix : 24 € les six bouteilles. Cependant, comme je suis partageux, je le laisserai aux autres clients de Jean-Claude Lapierre. Ceci n'est aucunement une prescription de ma part, mais une information.

    Nota bene : le jury non plus n'avait pas été emballé... 

    oo

    IGP Cévennes Gewurztraminer 2014

    (alcool : 13°, SO2 total : 78 mg/l)

    Oeil :   or pâle, brillant : larmes sur les bords du verre. 

    Nez :  très agréable. Fruits exotiques : lytchee, banane...

    Bouche :  assez fraîche, élégante et même fringante ! Bonne amertume d'agrumes (pamplemousse rose), un peu de longueur en bouche.

    Conclusion : beau vin, personnalité originale. Servir frais (pas plus de 8° C) sur tartes au fromages, poissons. Excellent rapport de la qualité au prix. Conseillé à l'unanimité du jury. 

    Glose : la vente en est close, les commandes passées seront honorées!

    ooo

    IGP Cévennes rosé de syrah 2014

    (alcool : 13,5°, SO2 total : 30 mg/l)

    Oeil :  belle robe saumonée brillante.

    Nez :  d'abord fermé ; à l'agitation révèle pêche, champignons, et l'alcool est présent.

    Bouche :  un peu gourmande, milieu de bouche acidulé, finale dissociée sur l'alcool.

    Conclusion : Rosé d'été, à servir très frais ( 6 à 8° C) sur apéritif. Le rapport de la qualité au prix est intéressant ( 20 € le carton, tous les cartons du domaine sont de six bouteilles). L'atout majeur de ce rosé est bien sûr son très faible sulfitage.

    oooo

    IGP Cévennes Merlot 2013 (Quiétude)

    (alcool : 14°, aucun sulfite ajouté)

    Oeil : pourpre sombre, presqu'opaque, collerette violette, larmes.

    Nez :  attaque végétale puis fruits rouges (fraise écrasée) mûrs et même confits. Légère note de réglisse. On ne sent pas du tout l'alcool.

    Bouche : gourmande, charnue et fruitée (les fraises écrasées, encore). Harmonie et charpente (mais les tanins sont fondus).

    Conclusion : très beau vin, à servir (à 14° C environ) sur à peu près tout. Le rapport de la qualité au prix est imbattable (20 € le carton).                        Chaleureusement recommandé !

    ooooo

    IGP Cévennes merlot 2013 (Ataraxie)

    (alcool : 14° ; aucun sulfite ajouté)

    Oeil :  robe pourpre, mate.

    Nez : fruits rouges (fraises et confiture de fraises), mais un seul arôme.

    Bouche : attaque acidulée. Bouche chaleureuse (confiture de fraises), finale un peu épicée. Vin harmonieux et flatteur, tout en rondeur, et les tanins sont soyeux.

    Conclusion : Beau vin (à servir à 14° C environ, pas plus). Conviendra à une cuisine asiatique (aigre-doux) ou sur une soupe froide de fraises au vin. Recommandé ! (25 € le carton )

    Glose : les conclusions sont l'expression du jury. Les gloses sont ma propre expression. Je partage pleinement les conclusions du jury pour les deux derniers vins, ce qui veut dire que Quiétude (merlot) est d'une qualité supérieure à celle d'Ataraxie, plus cher. Mais je prendrai des deux !

    XXXXXXXXXXXXX

    Mardi soir notre collège de dégustateurs, lors de son ultime réunion, a dégusté les derniers échantillons en ma possession et, pour ceux des Cévennes, a retenu le vin suivant :

    GRENACHE 2014 IGP Cévennes

    (alcool : 12, 5° ; SO2 : 53 mg/l)

    Oeil : belle robe grenadine, limpide, peu brillante.

    Nez : fraise des bois, confiture de fraises, tarte aux fraises...

    Bouche : attaque chaleureuse, presque sucrée. Bouche agréable, harmonieuse. 

    Conclusion : vin facile et flatteur. Servir à 12° C, pas plus sur apéritifs, barbecues, ou même au quotidien. Bon rapport de la qualité au prix. 

    Glose : sachant que le carton de six bouteilles est vendu 18 €, il vaut peut- être la peine de l'essayer, si vous n'êtes pas sensible aux sulfites et si vous appréciez un degré alcoolique moins élevé que celui de l'excellent Quiétude merlot.

    POUR PASSER COMMANDE

    1) l'unité de commande est le carton de six bouteilles. A des tarifs aussi bas, tout panachage est exclu. Notez le nombre de cartons désirés et veillez à leur accoler le bon prix. Vérifiez !

    2) Faites le total et vérifiez encore ! Votre chèque sera établi à l'ordre de monsieur Jean-Claude Lapierre et, au dos du chèque, au crayon, inscrivez le détail de votre commande et le lieu de destination (détail au bas).

    3) N'oubliez en aucun cas de joindre sur feuillet à part, outre le détail de votre commande (à nouveau) vos noms et adresse, ainsi que votre numéro  de téléphone ET votre adresse hihmelle (e-mail). En effet, vous serez averti de la réception de votre commande et des jours et heures de l'enlèvement par e-mail et par aucun autre moyen. Ceci peut permettre à la personne qui vérifiera votre commande  de vous avertir si vous vous êtes trompé dans vos comptes et vous pourrez alors lui envoyer le bon chèque avant la limite de bouclage ! Car : pas de chèque, pas de commande...                      

    Ne tardez donc pas.

    4) trois lieux de livraison sont prévus :

    A) l'un à Bavent, et pour ce lieu de livraison vos commandes doivent être adressées par pli postal, accompagnées de votre chèque de règlement, à monsieur Jean Peter 2 rue de l'amitié à 14610 EPRON. Pour mémoire : jefrpeter@ neuf.fr

    Ce sera la plus grosse livraison pour les personnes de l'agglomération de Caen. Monsieur Bruno Frémont, qui recevra les palettes et vous remettra vos cartons, vous indiquera les dates et heures de livraison chez :

    Bruno et Catherine FREMONT
    hameau de Roncheville RD 95
    14860 BAVENT
    tel:02 31 78 84 22
    portable :06.16.74.13.58 et aussi : fremont.bruno@free.fr
    
    La maison se trouve à mi-distance entre TROARN et BAVENT,
    sur le RD 95 (3km,5 de chaque côté).
    Panneau AB et Nature et Progrès à l'entrée du chemin. Voir aussi :
    https://www.google.fr/maps/@49.211205,-0.178818,18z

    B) l'un à Trouville, et dans ce cas les commandes de la région de Deauville-Trouville doivent être envoyées à madame Sandrine Samson 20 rue du phare à 14520 PORT EN BESSIN (non, ce n'est pas une erreur !).

    C) Les "gens du Bocage" enverront leur commande à :                  madame Karin Sidler 30 route de Vire, Le Pissot, 14260 Jurques          et enlèveront leur commande chez elle.
    Téléphone portable : 06.77.86.22.59 Téléphone fixe :  02.31.77.76.95.

    Pour aller chez madame Sidler, il faut entrer dans le bourg de Jurques et le traverser en direction de Vire et, en descendant, juste avant le Stop (qui repart vers la route  nationale), il y a un petit chemin naturel, qui monte vers la ferme (hangar en bardage bois). Il y a un petit panneau "le Pissot".

    5) Vos commandes doivent être parvenues avant le 9 juin dernier délai à la personne de votre choix. Le vigneron expédiera nos cartons  sur palettes filmées le 15 juin. Ces palettes seront livrées en Normandie le 18 ou le 19 juin, ce qui vous permettra de récupérer vos cartons le 19 ou le 20 juin. Vous serez prévenus par hihmèlle (e-mail, je préfère courriel) dès que les palettes seront livrées et toutes indications utiles vous seront données (jour et heure de "permanence").

    6) Très important pour les personnes de Caen ! Le vigneron, qui nous accorde le franco de port, doit néanmoins tenir compte des exigences de son transporteur. Le meilleur prix de transport vaut pour une palette de 90 cartons. Si les commandes du bocage sont inférieures à 90 cartons, par courtoisie envers notre fournisseur, nous complèterons cette palette par des commandes destinées à Bavent, et notre co-voitureur bénévole  les apportera à Caen à une adresse qui vous sera communiquée par courriel, et à cette adresse vous irez les chercher.

    Notule : Le Gewurztraminer est réservé et sera livré avec les autres vins. Si vous l'avez déjà payé, ne le payez pas à nouveau.  

    oxoxoxoxoxoxoxo

    Je suis certain que chacune et chacun fera de son mieux pour que tout fonctionne bien, comme par le passé. Et j'espère que mon retrait des affaires actives (dès ce soir je suis aux "abonnés absents") ne signifiera la fin ni des groupements d'achats ni des moments de précieuse convivialité que nous avons vécus ! Une rencontre sur le thème des cidres et poirés normands, pour juillet prochain, est d'ores et déjà à l'étude...

    TRINK !

    Pierre Paillard


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  • Voici les fiches rédigées après la dégustation collective du vin avril 2015 (échantillons, fiches d'analyses et tarifs sur la table).

    IGP Cévennes, blanc de grenache 2014

    (alcool : 13,37°, SO2 total : 78 mg/l)

    Oeil : or pâle, limpide et brillant. 

    Nez :    frais, fleurs blanches, entêtant ; un petit côté épicé.

    Bouche : attaque fraîche, bonne amertume (ananas).

    Conclusion : vin simple qui conviendra parfaitement sur des sardines ou maquereaux grillés. Servir frais (pas plus de 8° C). Bon rapport de la qualité au prix.

    Glose : ce vin n'a aucun défaut ni non plus de grande qualité. Il a surtout pour lui son prix : 24 € les six bouteilles. Cependant, comme je suis partageux, je le laisserai aux autres clients de Jean-Claude Lapierre. Ceci n'est aucunement une prescription de ma part, mais une information.

    Nota bene : le jury non plus n'avait pas été emballé... 

    oo

    IGP Cévennes Gewurztraminer 2014

    (alcool : 13°, SO2 total : 78 mg/l)

    Oeil :   or pâle, brillant : larmes sur les bords du verre. 

    Nez :  très agréable. Fruits exotiques : lytchee, banane...

    Bouche :  assez fraîche, élégante et même fringante ! Bonne amertume d'agrumes (pamplemousse rose), un peu de longueur en bouche.

    Conclusion : beau vin, personnalité originale. Servir frais (pas plus de 8° C) sur tartes au fromages, poissons. Excellent rapport de la qualité au prix. Conseillé à l'unanimité du jury. 

    Glose :  il n'a rien à voir avec un bon gewurtz' d'Alsace, néanmoins ce vin m'a conquis, bien qu'il soit un peu trop sulfité à mon goût... mais je lui pardonne. Or, il est produit en petite quantité et les clients se l'arrachent. Aussi, à ma requête, le vigneron a-t-il "bloqué" pour nous, sur son stock, trente cartons et pas un de plus. Aussi n'êtes-vous autorisés qu'à un carton par acheteur. Ainsi les trente premiers à le réserver par courriel auront-ils le bonheur de le déguster ! M'écrire à ecrivin@vin-authentique.net

    Glose bis : ce vin exceptionnel vaut 26 € le carton de six bouteilles. Voyez d'abord l'infolettre que je lui ai consacrée.

    ooo

    IGP Cévennes rosé de syrah 2014

    (alcool : 13,5°, SO2 total : 30 mg/l)

    Oeil :  belle robe saumonée brillante.

    Nez :  d'abord fermé ; à l'agitation révèle pêche, champignons, et l'alcool est présent.

    Bouche :  un peu gourmande, milieu de bouche acidulé, finale dissociée sur l'alcool.

    Conclusion : Rosé d'été, à servir très frais ( 6 à 8° C) sur apéritif. Le rapport de la qualité au prix est intéressant ( 20 € le carton, tous les cartons du domaine sont de six bouteilles). L'atout majeur de ce rosé est bien sûr son très faible sulfitage.

    oooo

    IGP Cévennes Merlot 2013 (Quiétude)

    (alcool : 14°, aucun sulfite ajouté)

    Oeil : pourpre sombre, presqu'opaque, collerette violette, larmes.

    Nez :  attaque végétale puis fruits rouges (fraise écrasée) mûrs et même confits. Légère note de réglisse. On ne sent pas du tout l'alcool.

    Bouche : gourmande, charnue et fruitée (les fraises écrasées, encore). Harmonie et charpente (mais les tanins sont fondus).

    Conclusion : très beau vin, à servir (à 14° C environ) sur à peu près tout. Le rapport de la qualité au prix est imbattable (20 € le carton).                        Chaleureusement recommandé !

    ooooo

    IGP Cévennes merlot 2013 (Ataraxie)

    (alcool : 14° ; aucun sulfite ajouté)

    Oeil :  robe pourpre, mate.

    Nez : fruits rouges (fraises et confiture de fraises), mais un seul arôme.

    Bouche : attaque acidulée. Bouche chaleureuse (confiture de fraises), finale un peu épicée. Vin harmonieux et flatteur, tout en rondeur, et les tanins sont soyeux.

    Conclusion : Beau vin (à servir à 14° C environ, pas plus). Conviendra à une cuisine asiatique (aigre-doux) ou sur une soupe froide de fraises au vin. Recommandé ! (25 € le carton )

    Glose : les conclusions sont l'expression du jury. Les gloses sont ma propre expression. Je partage pleinement les conclusions du jury pour les deux derniers vins, ce qui veut dire que Quiétude (merlot) est d'une qualité supérieure à celle d'Ataraxie, plus cher. Mais je prendrai des deux !

    XXXXXXXXXXXXX

    C'est tout pour ce soir ! Mardi prochain notre collège de dégustateurs, pour son ultime réunion, goûtera des échantillons de deux autres vins de J.C Lapierre. Ils me sont parvenus après le vin avril, juste après leur embouteillage. Les fiches de dégustation seront publiées le lendemain, avec toutes les instructions pratiques pour vos commandes éventuelles. Nous serons reconnaissants à celles et ceux d'entre vous qui accepteront que leurs cartons soient co-voiturés de Jurques à Caen-Hérouville, quelques jours après la livraison globale. En effet, il est important qu'une palette complète soit envoyée là-bas pour assurer le franco de port. Compte-tenu du prix très bas de ces vins (au regard de leur qualité), il me semble élégant de ne pas faire peser sur le vigneron trop de frais de port.

    Enfin, pour mes lecteurs lointains qui ne peuvent participer à notre groupement d'achat (Norbert vient de me téléphoner de Sarrebourg) mais souhaitent goûter de ces vins, voici les coordonnées du vigneron, qui sera ravi d'avoir de nouveaux clients :

    Monsieur Jean-Claude Lapierre, Mas Pérau, impasse Pérau est, 30560 St-Hilaire de Brethmas  Téléphone : 04 66 61 33 65

    @ bientôt !

    TRINK !

    Pierre Paillard

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Notre ami Pierre-François s'est inscrit pour la soirée du 17 et m'a envoyé sa contribution poétique à cette soirée. J'ai le plaisir de vous la faire suivre ci-dessous :

    Extrait de "A Némésis" de Lamartine

    Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle,
    S'il n'a l'âme et la lyre et les yeux de Néron,
    Pendant que l'incendie en fleuve ardent circule
    Des temples aux palais, du Cirque au Panthéon !
    Honte à qui peut chanter pendant que chaque femme
    Sur le front de ses fils voit la mort ondoyer,
    Que chaque citoyen regarde si la flamme
    Dévore déjà son foyer !

    Honte à qui peut chanter pendant que les sicaires
    En secouant leur torche aiguisent leurs poignards,
    Jettent les dieux proscrits aux rires populaires,
    Ou traînent aux égouts les bustes des Césars !
    C'est l'heure de combattre avec l'arme qui reste ;
    C'est l'heure de monter au rostre ensanglanté,
    Et de défendre au moins de la voix et du geste
    Rome, les dieux, la liberté !

    Mais j'ai la réponse !!


    En mil neuf cent trent’sept que faisiez-vous mon cher ?
    J’avais la fleur de l’âge et la tête légère,
    Et l’Espagne flambait dans un grand feu grégeois.
    Je chantais et j’étais pas le seul « Y’a d’la joie ».

    REFRAIN :
    Honte à cet effronté qui peut chanter pendant
    Que Rome brûle, ell’ brûl’ tout l’temps…
    Honte à qui malgré tout fredonne des chansons
    A Gavroche, à Mimi Pinson.

    Et dans l’année quarante mon cher que faisiez-vous ?
    Les Teutons forçaient la frontière, et comme un fou,
    Et comm’ tout un chacun, vers le sud, je fonçais.
    En chantant « Tout ça, ça fait d’excellents Français ».

    (au refrain)
    A l’heure de Pétain, à l’heure de Laval,
    Que faisiez-vous mon cher en plein dans la rafale ?
    Je chantais, et les autres ne s’en privaient pas,
    «Bel Ami», «Seul ce soir», «J’ai pleuré sur tes pas».
    (au refrain)

    Mon cher, un peu plus tard, que faisait votre glotte
    Quand en Asie ça tombait comme à Gravelotte ?
    Je chantais, il me semble, ainsi que tout un tas
    De gens, “Le déserteur”, “les croix”, “ Quand un soldat”.
    (au refrain)

    Que faisiez-vous mon cher au temps de l’Algérie,
    Quand Brel était vivant qu’il habitait Paris ?
    Je chantais, quoique désolé par ces combats,
    “La valse à mille temps” et “Ne me quitte pas”.
    (au refrain)

    Le feu de la ville éternelle est éternel.
    Si Dieu veut l’incendie il veut les ritournelles.
    A qui fera-t-on croir’ que le bon populo,
    Quand il chante quand même, est un parfait salaud ?
    (au refrain)

    Oui, le vin et les amis c'est important !
    Pierre-François

    Avec l'accord de Pierre-François, mis en ligne par Pierre Paillard.

    P.S : il reste de la place le 17, vous vous espérons nombreux...


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  • Pour introduire mon sujet, permettez-moi un retour en arrière :  

    L'an passé, avec Marie-Ma, un jour d'avril à Montréal. Alain nous avait fait visiter le "petit Alep", de la salle à l'arrière-salle, des cuisines à la fantastique cave à vin qu'il a constituée, peut-être la plus riche de toute l'Amérique du nord (je parle de vin authentique, évidemment).

    Nous fûmes bientôt rejoints par trois compères d'Alain. Le plus âgé, blanc de poil et ferme de propos, fut le premier à faire connaître au Québec le vin que j'aime. Les deux autres, solides gaillards dans la force de l'âge, l'importent et en font une active promotion. On trinque, on boit, on parle, on mange, on boit encore... et encore. Soudain, quelqu'un me demande : "Comment vois-tu l'avenir du vin ?". Silence... que je n'ai pas rompu... Je me demande encore pourquoi... bien sûr, ce n'est pas évident du tout !

    Ce sujet est certes plus fondamental que l'avenir de la Bourse. L'avenir du vin dépend de tant de paramètres imprévisibles qu'il importe d'abord de débroussailler ce terrain touffu. C'est pourquoi je me permets de vous inviter, gentes amatrices et francs-buveurs, pour partager nos interrogations, nos souhaits et peut-être notre vision d'un avenir possible.

    En ce temps de cerveaux déboussolés comme de destructions qui s'engrènent les unes aux autres en un mouvement qui va s'accélérant, l'effet de synergie aidant, nos repères autrefois les plus certains s'évanouissent et c'est pourquoi je me cramponne à mon verre : mon ultime ancrage !

    Certes, l'avenir du vin est indissociable de l'avenir du monde. Mais que savons-nous du monde ? Cherchons-nous du sens dans le monde des idées (des représentations mentales), ou au-delà, par nos ressentis, ou encore à partir de réactions viscérales ? De tout un peu, sans doute ! Dans la confusion générale, comment ne nous sentirions-nous pas démunis ?

    Il nous faut vivre dans ce monde tel qu'il est, mais il y a bien des façons de vivre et de le vivre. Ainsi, buvons-nous de ce vin "naturel" parce que c'est la mode, ou parce que cela correspond à un besoin profond ? Comment ressentons-nous ceci ? Sommes-nous éveillés à nos ressentis ou sont-ils confus en nous ? Ressentons-nous le besoin de clarifier tout cela ?

    Vos témoignages sont importants pour moi. Si j'ai toujours cherché à oeuvrer avec autrui (et, inlassablement, cherché des gens plus compétents que moi), j'ai aussi, toujours, été "possédé" par un questionnement difficilement communicable sur l'instant. Ceci m'a entraîné loin, bien loin de la pensée commune, jusqu'à interroger notre mode de connaissance... Ce qui ne va pas sans vertige car chaque réponse (en général précaire) ouvre à plus de questions encore ! Enfin, au soir de ma vie, je souhaite sortir du silence de cette quête solitaire.

    Toutefois, avant de dire, je souhaite vous écouter. Ensuite, je témoignerai de mon parcours. D'où cette invitation. Je serai heureux de vous recevoir chez mes amies Olga et Oxana. J'espère que vous viendrez nombreux (ceci me confortera dans le sentiment d'utilité du blog d'avant-boire).

    Le lieu donc : salon Pouchkine, sous le café des images à Hérouville.

    Le jour et l'heure : le 17 avril 2015, à 19 h 30,

    Les modalités : repas pris en commun. Menu à 22 € : salade achkenaze en entrée (fromage frais, betterave rouge cuite, noix et pruneaux), plov de dinde (dinde, fruits secs, légumes, riz), dessert (crumble aux pruneaux), café (ou tisane). Vin non compris (Ataraxie conseillé).

    Inscription préalable obligatoire : avant le mercredi 15 (pour prévoir les achats des ingrédients du repas) de préférence par courriel : mail to ecrivin@vin-authentique.net  ou à défaut au 09 65 14 77 71

    TRINK !

    Pierre Paillard


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