• L'éco-domaine du Bouquetot, au pays d'Auge, me paraît être un des lieux d'innovation normands les plus prometteurs. Une équipe jeune, compétente et motivée, a construit un projet novateur et ambitieux. Ces jeunes gens ont fait leurs preuves. Ils veulent aller plus loin, voyez plutôt :

    https://www.miimosa.com/fr/projets/pour-une-spiruline-locale-et-vivante

    J'ai découvert la spiruline voici plus de 20 ans, et la consomme. Je ne puis en dire que du bien. Bref, je soutiendrai, à mon faible niveau, l'appel de cet éco-domaine créateur d'un avenir meilleur. Leur offrir  ne serait-ce que dix euros (10 €), c'est un acte de foi en cet avenir.

    C'est aussi un acte politique fort. Car la politique "officielle"se fait dans la verticalité ascendante et surtout descendante des pouvoirs, nous savons toutes et tous ce qu'il en est. Ici nous avons un exemple de politique solidaire, dans l'horizontalité... et qui libère le pouvoir de faire.

    TRINK !

    Pierre Paillard


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  • Les abonnés au présent blog sont de gros acheteurs des vins du domaine Lapierre, en Cévennes, dont les prix sont étonnamment bas au regard de la qualité.

    Je donne ci-dessous les prix par carton de six bouteilles de 75 cl. Evidemment on ne panache pas, c'est au moins un carton de chaque vin... ou rien. Mais vous pouvez aussi vous rendre au domaine et acheter à l'unité : vous trouverez tous les renseignements utiles sur le site : http://vignoble-lapierre.com/

    Le site ne donne pas les tarifs, les voici ttc :

    Vins rouges :

    Quiétude Rouge MERLOT 2016 sans sulfites ajoutés, 22 €  ATARAXIE Rouge MERLOT 2016, 26 €

    Vins blancs : 

    Quiétude Blanc GRENACHE 2016, 24 €                             Allégresse Blanc GEWURZTRAMINER 2016, 27 €

    Vins rosés :

    Quiétude rosé Syrah 2016, 22 €                                             Quiétude rosé Cinsault 2016, 21 €

    Avant dégustation, mes commentaires sur ces vins : 

    Seul le rouge de cépage merlot est annoncé sans sulfites ajoutés. Les rouges comme les blancs titrent 14° d'alcool, ce qui est trop pour moi. Le rosé de cépage syrah titre 13° d'alcool et le rosé de cépage cinsault 11,5°, ce qui pour ce dernier est acceptable.

    Commentaires généraux :

    Ce domaine fut créé par la reprise des quelques hectares de vignes du grand-père de Jean-Claude Lapierre. Ce sont maintenant 30 hectares de vignes et beaucoup plus de terres diverses. Le maître des lieux est un homme d'affaires avisé. Electricien éclairagiste spécialisé dans l'installation de boutiques de luxe, ses clients sont à Paris comme à Milan. Le vin est sa passion et il réinvestit les recettes des vignes dans le domaine, sans bénéfice. Aucun des vignerons de mon réseau ne peut se le permettre car, eux, doivent vivre de leur travail. Les prix donnés au caveau sont si bas que le domaine ne consent aucune remise aux professionnels. Et le franco de port n'est accordé qu'à partir d'une palette de 90 cartons. Aussi Ronan, talentueux sommelier-caviste (5 rue St Sauveur à Caen, sous l'enseigne "Rouge et Blanc"), ne disposant pas d'un grand espace de stockage, ne peut jamais acheter tant de ces vins à la fois. Il paie donc du transport, alors que nos achats groupés nous en dispensent. Ronan vivant de son travail, ayant aussi toutes les charges d'une boutique, naturellement ajoute une marge à son prix de revient. Rien que de plus normal... Même si d'aucuns s'en émeuvent.

    Comme c'est moi qui ai fait connaître le domaine Lapierre à Rémi, le prédécesseur de Ronan, il est logique que nos groupements d'achats continuent. Dans le cas d'un vin "découvert" par un caviste et qu'il vend en cave, je m'interdis toute concurrence : elle serait très mal venue. Car les bons cavistes nous font déguster d'excellents vins (de plus en plus "bios" chez Ronan) et méritent notre sympathie et notre respect.

    Mais, pensant et repensant aux vignerons qui doivent vivre de leur vignoble, j'ai téléphoné à André Bourguet, vigneron près Béziers, trop "petit" pour avoir un site internet et une politique de communication, mais qui vinifie bien et a besoin de vendre pour vivre, tout simplement. Le 7 juillet, nous goûterons donc son vin ordinaire, qui  titre seulement 11,5° d'alcool : le "cubi" de 5 l coûte 18 €.

    Affaire à suivre!

    TRINK !

    P.S : on me dit de mettre de l'eau dans le vin de 14° pour abaisser le degré d'alcool !!! Jamais de la vie ! Ce serait pire que de la fausse monnaie !

     

     

     

     

                        

     

     


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  • J'ai reçu un courriel d'invitation, et je fais suivre...

    Je vous invite à deux rendez-vous autour de livres :

    - 1. Ce samedi 3 juin de 9h à 17h  il sera réalisé une grande vente solidaire de livres d'occasion au Centre Jean XXIII près du parking du centre commercial au quartier Montmorençy d'Hérouville. Vous pourrez y trouver votre bonheur à petits prix parmi les quelques 15.000 tomes classés par thèmes et/ou triés par ordre alphabétique d'auteur. Le produit des ventes permet d'aider des familles démunies.
    - 2. Une Porte-Ouverte et Lecture de poésies sera réalisée le mercredi 7 juin à partir de 18 heures dans ce Centre Jean XXIII. Les poésies sont de Bernard DIMEY, auteur des paroles de la chanson "Syracuse".
    L'entrée est libre à ces deux rendez-vous, bien sûr aucun achat n'est obligatoire et vous pouvez inviter d'autres personnes à venir.
     
    J'espère au plaisir de votre passage.
    Claude.

     

     


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  • ... qu'il assure une soirée mensuelle de dégustation au Café des images, tous les 1er vendredi du mois.
    En collaboration avec le chef, le menu de ce mois ci :
    Fin Tartare de bœuf a l'italienne
    Poisson poêlé... Avec sa garniture printanière
    Choux pâtissiers et son craquelin de sésames

    Ce plat sera accompagné de vins naturels du Rhône et de Bergerac. La formule comprends le menu complet et deux verres de vin.

    Je n'en sais pas davantage et je ne pourrai être là demain, mais si le coeur vous en dit...

    TRINK !

    Pierre Paillard


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  • Les objectifs immédiats de nos groupements sont clairs :

    1) Nous fournir en bons vins pour toutes les occasions de la vie.
    2) Economiser sur le port.                                                                  3) Nous montrer solidaires des vignerons ayant choisi la plus haute qualité parmi les producteurs « bios », dans un bon rapport de la qualité au prix.

    Le 30 avril, chez Catherine et Bruno Frémont, nous étions huit à débattre de la pérennité de nos groupements d'achats. D'autres personnes n'ont pu venir mais nous ont fait des propositions.

    Je constate avec plaisir que des abonnés à ce blog, le plus souvent des amis, souhaitent et la pérennité des groupements d'achats et me décharger au maximum : en particulier de la logistique (gestion des commandes et remise aux acheteurs).

    Pour l'agglomération de Caen, Catherine et Bruno Frémont (Bavent, hameau de Roncheville) nous offrent leur aide... et leur hangar. A Jurques et pour leur région, Karine et Alex Sidler feront de même... Des amis à Ouistreham sont volontaires pour recueillir et même recevoir des commandes. Dominique Syren s'est portée volontaire pour gérer les petites commandes... (Je ne m'occuperai plus du tout de la commande de vin des Cévennes. C'est trop lourd.)

    Une équipe est donc en train de se constituer, et j'accepte volontiers d'assurer la relation avec les vignerons, mais il faudra quelques mois pour que cette équipe trouve sa cohésion et se répartisse les tâches. Déjà : je m'absente jusqu'à fin mai, ensuite les vacances viendront vite pour la plupart d'entre vous.

    Je vous invite à réfléchir avec moi à une question fondamentale, celle du SENS de notre action. Cette question du sens me motive et j'ai jusque-là préféré en témoigner en actes plutôt qu'en paroles. Je n'ai pas choisi les vignerons sur le seul critère de la qualité de leur vin : par exemple Jean-Pierre et Chantal Frick sont depuis toujours très investis dans le combat écologique concret, la défense des paysans du monde...

    Chercher avant tout le petit vin sympa pas cher ne fut jamais ma priorité. Lier une solidarité avec des vignerons exemplaires, qui élèvent du vin bon et sain (et que je peux me payer !), me semble fondamental, surtout en ce temps d'incertitude : combien de domaines vignerons vont disparaître, après deux années consécutives de gel ? Quel sens a mon acte d'achat ? Qui j'aide à vivre, ou qui je cautionne, en achetant ici plutôt que là ?

    Une réflexion partagée est nécessaire sur le sens civique, voire politique, de l'acte d'achat, réflexion élargie à l'examen critique de ce que veut dire "bio" et à la disparité des cahiers des charges, accompagnée du parti-pris de questionner les tabous du monde bio : par exemple l'omniprésence des emballages en plastique et le silence assourdissant à propos de leur éventuelle nocivité ? L'affaire (classée) des biberons au bisphénol A ne serait-elle pas un arbre qui cache une forêt ? Les blés bios, quasiment tous hybrides et trop riches en gluten, ne posent-ils pas problème ? Bien sûr tout cela bouscule un paysage mental très consensuel.

    N'est-il pas temps de dénoncer la novlangue du monde dominant ? Exemple : la farce du développement durable ! N'est-il pas temps d'interroger les présupposés de la pensée dominante et d'examiner les pistes ouvertes par une autre lecture du vivant ?

    Il me paraît enfin nécessaire d'essayer de nous relier à tous les groupes organisés pour promouvoir un mieux-vivre (soit : vivre ensemble mieux !). Comment faire ? Qui propose quoi ? L'objectif serait de développer les convergences pour la définition globale d'une politique de la vie, exprimée en actes.

    Je souhaite des échanges, un dialogue. Car je me pose plus de questions que je n'ai de réponses. J'espère donc que vous m'aiderez à réaliser la grande ambition de ma vie :                      mourir moins idiot que je n'aurai vécu !

    TRINK !

     

     

     

     


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