• 1) Préparez votre commande des vins de Thierry et Muriel Baudry L'unité de commande est le carton de six bouteilles. Donc, commandez un ou plusieurs cartons de six bouteilles. Le panachage étant permis, vous pouvez donc commander six bouteilles différentes dans un même carton.

    2) Le tarif pour ce groupement d'achat de l'AMAP est préférentiel. Pour vous en convaincre, comparez avec les prix indiqués sur le site internet du domaine : www.chateaularchere.fr 

    3) Notez sur une feuille le détail de votre commande (et prenez-en copie) et indiquez moi votre courriel ou votre numéro en 06 pour un texto. Calculez le prix total : rien n'est pire que de recevoir un chèque inexact ou incomplet. Votre chèque de règlement sera à l'ordre de Château Larchère.

    4) Mettez le détail de votre commande et votre chèque dans une enveloppe que vous me posterez : Pierre Paillard 133 rue Eugène Quesnel 14200 Hérouville St Clair. Je vérifierai chaque commande et chaque chèque. Je ferai suivre au domaine vos commandes, à mesure de leur vérification. Ainsi le vigneron pourra commencer à les préparer en avance. 

    5) Si vous essayez de regrouper des commandes autour de vous (merci pour les vignerons), sachez que la date limite de réception dans ma boîte aux lettres est le jeudi 14 mars à midi.

    6) Les cartons seront expédiés à mon domicile en début de semaine suivante. Je vous préviendrai alors individuellement puisque vous aurez pris la peine de me donner vos coordonnées (téléphonique ou courriel).

    7) Je compte sur vous pour enlever vos cartons si possible le jour même de leur réception, car ils seront dans mon garage non muni d'une alarme. Si vous ne pouvez venir, demandez à un proche de le faire à votre place. Sinon, je devrai descendre vos cartons dans mon cellier, par mesure de sécurité : je vous demande donc pitié pour mes vieux os.

    8) Après réception de la palette et contrôle (sans ouvrir toutefois vos cartons), j'enverrai la liasse de chèques au domaine. 

    9) Comme je fais chez ces vignerons un groupement d'achat tous les deux ans, je prévois mes emplettes en conséquence et vous invite à faire de même (avant d'inéluctables augmentations).

     

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  • Nous avons dégusté d'abord les deux vins rouges, puis les deux blancs secs et enfin les deux blancs liquoreux. Les six échantillons se sont révélés dans défauts. Les fiches ont été établies collectivement après consensus des cinq dégustatrices et dégustateurs. Les gloses sont de ma plume.

     

    IGP Périgord 2019

    (alcool : 13,5°. SO2 total : 28 mg/l)

    Oeil  : robe grenat sombre, collerette violette. 

    Nez   : peu intense mais présent, piquant mais non piqué, cerise Burlat.

    Bouche : attaque tannique ! Vin puissant et charpenté, remplit la bouche !

    Bon équilibre et fraîcheur agréable.

    Conclusion : bon vin de casse-croûte ou de repas rustique.

    Glose : une réussite dans le registre difficile du "vin de table". 

     

     Château Larchère Bergerac rouge AOC 2013

    (alcool : 12, 5°. SO2 : 20 mg/l)

    Oeil   : carmin, collerette rose. Limpide.

    Nez    : expressif, frais, de fleurs printanières. Beau nez.

    Bouche  : attaque fraîche, légère. Vin rond, il prend progressivement de l'ampleur en bouche ; équilibre et harmonie ; belle longueur en bouche.

    Conclusion : Beau vin, parfait sur viande blanche mais convient aussi pour toute viande rouge. Fromages ? Pâtes cuites (camembert évidemment, dirent les Normands).

    Glose : je me réjouis de ce beau vin, de faible degré alcoolique et si peu sulfité... Au prix où le domaine nous le vend, c'est cadeau !

     

    "L'Atypique tradicion" (sic) blanc sec

    (alcool : 13,5°. SO2 total : 38 mg/l)

    Oeil   :  robe jaune paille, limpide et brillante. 

    Nez    : agréable : fleurs blanches et notes sucrées. 

    Bouche : attaque fraîche qui évolue vite vers la douceur (poire bien mûre). Belle harmonie, finesse, élégance.. et longueur en bouche.

    Conclusion : Beau vin. Pour l'apéritif... Il sera aussi très apprécié pour lui-même. 

    Glose : ce vin surprenant n'est ni moelleux ni liquoreux. Il est sec et pourtant très doux en bouche. C'est une curiosité à déguster en société :      à 8 € la bouteille, il serait dommage de se priver. 

     

    "L'Atypique macéré" blanc sec

    (alcool :12,5°. SO2 total : 19 mg/l)

    Oeil : robe de miel (ambre). Limpide et brillante. 

    Nez  : de miel toutes fleurs, délicat et agréable.

    Bouche : surprenante ! attaque fraîche et douce à la fois. Tous les arômes sont fondus. Légèreté et douceur, mais aussi du corps. Longueur en bouche. 

    Conclusion : beau vin à découvrir. En apéritif avec des fruits secs et pour accompagner toute friandise ou pâtisserie à pâte d'amandes.

    Glose : macéré à l'ancienne comme un vin rouge, ce vin est une prouesse oenologique. Il élargit notre expérience sensorielle et récompense l'attention qu'on lui porte lors de la dégustation. Je ne saurais trop le recommander.  

     

    Monbazillac 2013

    (alcool : 12, 5°. SO2 : 167 mg/l)

    Oeil : robe d'or, limpide et brillante ; larmes abondantes.

    Nez : beau nez, de présence immédiate et compacte ; abricot sec, raisin sec.

    Bouche : superbe d'harmonie et d'élégance ; sous la suavité, on retrouve le raisin sec (mais de façon légère) ; fleurs de sureau ; belle longueur en bouche.

    Conclusion : COUP DE COEUR ! Vin de dessert, à ceci près que le vin pourra être le dessert à lui seul...

    Glose : Le vigneron a retrouvé le secret alchimique de l'or liquide. Rares sont les vignerons qui réussissent à ce point leur vin.

     

    Saussignac 2021

    (alcool : 12,5° ; SO2 : 133 mg/l)

    Oeil : or pâle, robe limpide et brillante ; larmes.

    Nez : plaisant et complexe mais fondu ; difficilement analysable.

    Bouche: attaque compotée à dominante miel. Finesse... Longueur en bouche... 

    Conclusion : beau vin de dessert ; ennoblira une simple brioche ou toute pâtisserie peu sucrée.

    Glose : ces deux derniers vins sont dangereux, car ils se boivent comme du petit lait. Notez cependant leur faible pourcentage d'alcool. Donc vous pourrez reprendre un verre ! Evidemment ils sont sulfités à des taux qui semblent élevés au regard des premiers vins, mais qui restent bien inférieurs à ceux que permet la règlementation européenne. Le sulfitage est impératif pour des liquoreux : les micro-organismes vivant dans un vin riche en sucre ne peuvent que se développer ! Il faut donc "stabiliser" le vin. J'ai connu un vigneron qui a pris le risque de ne pas sulfiter son liquoreux. Le vin a refermenté en bouteille et le vigneron a dû faire revenir le vin (à ses frais), déboucher les bouteilles et remettre le vin en cuve, sulfiter, etc... etc : bref, un cauchemar ! Comme on ne boit pas de liquoreux tous les jours, et comme les sulfites sont indétectables en bouche, pourquoi se priver d'un des plus riches trésors de nos terroirs ? 

     

    Préparation du groupement d'achats

     

    Pour le tarif, glissez la souris pour qu'elle le demande à l'oreille du chat, et cliquez... le tarif sera téléchargé

     

    Je demande toujours les fiches d'analyse de laboratoire oenologique mais, dans les cas de vignerons en qui j'ai une entière confiance, je me contente d'un récapitulatif. le voici :

    Récapitulatif des analyses 

    Maintenant chacune et chacun peut préparer sa commande.

    Comme le panachage est permis, vous pouvez vous faire le plaisir de belles découvertes. Les cartons seront nominatifs. 

    Je vous invite à parler de ce groupement d'achat autour de vous. Vous pouvez aussi vous regrouper à plusieurs pour un achat.

    Les procédures du groupement d'achat font l'objet d'une autre page. Elle sera postée à la suite de la présente.

     

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  • Bonjour, ô amoureux du vin vivant !

    J'avais annoncé ma volonté et mon désir d'écriture, une chute et ses séquelles m'en ont empêché jusqu'à présent. Rien de cassé mais des douleurs et un mal-être persistant... Je me remettrai au clavier dès que possible...

    Cependant, je relance la pratique des groupements d'achats, avec l'appui et la participation de l'Amap locale. AMAP : "Association Pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne  (qui ne peut être d'accord avec un tel programme ?).

    Toutefois, pour ne pas nuire à l'écosystème local des cavistes et restaurants vendant des vins "nature" ou "bios",nous nous m'astreindrons à contacter seulement des vignerons absents de leurs étagères.

    J'espère que se révèleront d'autres personnes, disposant d'un local pouvant accueillir une palette de cartons de vin, et aussi de temps pour gérer les enlèvements... Je pourrai toujours m'occuper du reste, du moins tant que je ne serai pas gâteux...

    J'ai déjà repris langue avec un paysan-vigneron (il le revendique, lui qui travaille sa terre, sans chimie, avec ses chevaux) que je pratique depuis très longtemps pour mon bonheur : Thierry Baudry, assisté de son épouse Muriel, propose une belle gamme de Monbazillac et Saussignac en blancs liquoreux, de Bergerac en rouge. Allez voir leur site internet : www.chateaularchere.fr

    Muriel et Thierry, sensibles à notre démarche, allient la qualité  des vins à des prix très raisonnables. Leurs tarifs ont à peine augmenté depuis deux ans alors qu'ils subissent une forte hausse des produits "secs" : bouteille, bouchon, capsule, etc... comme de leurs charges. L'expédition sera franco de port.

    Le couple m'a expédié un carton de six échantillons, ils se reposent en mon cellier. J'organise donc, en lien avec l'Amap d'Hérouville, une dégustation-sélection de ces échantillons le samedi 24 février en fin de matinée. Comme d'habitude, le nombre de participants est limité. Et comme d'habitude, la dégustation sera suivie d'un repas partagé.

    Les fiches de dégustation paraîtront la semaine suivante et les commandes seront passées début mars.

    Si vous désirez participer à cette dégustation, je vous remercie de m'écrire au plus vite : ecrivin@gmx.fr

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  •      Depuis bien longtemps détaché des affaires de ce monde, j'appris soudain la baisse de la consommation du vin en France et, surtout, la désaffection d'une grande partie de la jeunesse ! Choqué, j'interrogeai des amis vignerons dont les vins m'enchantent depuis très longtemps. Ils m'avouèrent leurs difficultés commerciales grandissantes. J'en fus très surpris, car je les croyais immunisés contre la mévente, tant l'excellence de leurs vins les place au-dessus de la moyenne. Or, si l'avenir des meilleurs domaines est menacé, en conséquance le meilleur de notre héritage culturel l'est aussi.

    Comment pourrais-je assister à cette débâcle sans rien faire, moi qui descends en droite ligne de Rabelais et de Dionysos, comme en atteste mon ADN (et le vôtre aussi, j'espère) ?

            Que régressent et disparaissent les pratiques qui noient les vignes sous les soupes de pesticides puis dénaturent les vins par les moyens de la chimie de synthèse, voilà qui ne me chagrine nullement,  car tout ceci est une agression gravissime du monde vivant.  Mais que le petit monde des vignerons qui respectent notre Mère la Terre et nous réjouissent le corps et l'âme de vins vivants, porteurs du génie de leurs terroirs, que ce petit monde de vignerons talentueux soit menacé par l'effondrement des équilibres planétaires, voilà qui est insupportable.

            L'évidence s'impose : il faut sauver le vin vivant ! Pour cela, il faut d'abord sauver les hommes qui le font et aussi ceux qui le conseillent et qui le vendent, toute cette chaîne professionnelle parallèle qui s'est constituée dans les dernières décennies. De la prospérité économique de ceux-ci dépend la survie de  notre héritage culturel. Tout est lié, et cette nécessaire transmission repose sur la prospérité de quelques centaines ou milliers d'hommes et de femmes de par le monde.

             En mon grantâge, je ne puis que donner témoignage de mon parcours, résolument hétérodoxe et viscéralement attaché à la cause du vin authentique. Puissé-je par là nourrir la réflexion des quelques buveurs honnêtes qui viendraient à me lire et, si peu que ce soit, amener quelques consciences à l'ivresse de la Quête du beau, du bon, du vital et du vrai !

           Ce monde sombre inexorablement, dans la perte de ses repères multi-millénaires. La Peur s'installe insidieusement... Eh bien, empoignons-là, cette Peur, et tordons-lui son cou ! L'esprit ainsi libéré, trinquons à la Vie, à l'Amitié et à l'Amour ! L'essentiel est là...

           Voici donc bientôt le récit véridique de ma Quête du vin, depuis les commencements. Chemin faisant, je vous présenterai les personnages éminents qui éclairèrent mon cheminement dans la nuit de mon ignorance et très souvent m'aidèrent en ma tâche. Ecoutez bien ! Je dis : Personnages éminents dans l'Ordre de la Résistance à la Folie mortifère...

    Je ne vous cacherai rien. Et, comme moi, chemin faisant, vous découvrirez comment la Vie, toujours, telle la bonne Fée des anciens contes, offre son aide inattendue à tout chercheur sincère.

    Oyez plutôt !

     


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  • D'où je parle :

    Petit-fils et neveu de vignerons de la côte de Beaune, fils de courtier en vins, j'ai grandi dans le monde de la vigne et du vin. J'ai adhéré à l'association "Nature et Progrès" en 1965 et je consomme "bio-écolo" depuis ce temps. Déporté par le travail (comme les Bretons de Paris), je suis arrivé en 1983 à Hérouville St Clair. Sur la suggestion de mon nouvel ami Michel Lagrange, j'ai organisé et réalisé en 1984 un premier groupement d'achats de vins de Bourgogne, que j'avais choisis à la propriété quelques semaines plus tôt. Mon dernier groupement d'achats (de vins du bordelais) date de la semaine dernière, et Michel en fut.

    Je suis toujours allé au-delà des évidences affirmées...

    Le premier groupement d'achat me fit découvrir qu'un vigneron, que je connaissais à peine mais que m'avait recommandé un autre vigneron que je connaissais bien, donc certifié "bio" (mention Nature et Progrès) utilisait du glyphosate pour désherber ses vignes, et s'en vantait. Je l'ai bien sûr rayé de mes tablettes. Il a continué à vendre du vin "bio" pendant toute sa carrière et j'ai tiré de cette découverte ma première grande règle : Mention bio ou pas mention, il faut bien connaître le vigneron avant de lui faire confiance.

    Le premier groupement d'achat ayant été un succès, nous avons recommencé et nous sommes ouverts à d'autres terroirs. Là j'ai découvert que les cahiers des charges étaient interprétés différemment d'une région à l'autre. Notamment le taux de SO2 dans le vin pouvait varier fortement d'une région à l'autre (et d'un producteur à l'autre). Le SO2 c'est l'antiseptique du vin, un conservateur qui peut être précieux mais qui est vite modérément toxique. D'où ma deuxième règle de présélection : chaque vin doit être accompagné d'une fiche d'analyse établie par un laboratoire oenologique. Il faut savoir ce qu'il y a dans le vin !

    Dès 1985, j'ai commencé à fréquenter la foire écolo-bio de Rouffach et à voyager dans les vignobles. Cependant j'étais le seul prescripteur de vins et, un jour, un ami me fit rudement remarquer que j'étais ignare en matière de dégustation.  J'acceptai la critique. Si je ne savais pas distinguer les meilleurs vins, que faire ? Au même moment ou presque, de jeunes professionnels du vin beaunois (un professeur de dégustation, un oenologue, un maître de chais, etc) me proposèrent de me passer gratuitement en dégustation professionnelle les échantillons de vins. Je bondis sur l'occasion.

    Ainsi naquit notre Collège de dégustateurs. Je devins donc le greffier d'un tribunal chargé de juger les vins et de les refuser ou de les accepter : j'apportais les pièces du procès, c'est-à-dire les bouteilles et les fiches d'analyse, les professionnels goûtaient, décidaient souverainement pour chaque vin, je prenais des notes... et j'apprenais. Les publications des seules fiches positives de dégustation nourrirent ma Chronique d'avant-boire...

    En 1989, sur le conseil de plusieurs amis, je rendis visite à Pierre Overnoy, vigneron à Pupillin, dans le Jura. Cet homme pratiquait la viticulture sans molécules de synthèse et vinifiait sans soufre ajouté ! Rien que du jus de raisin ! Pierre ne voulait pas du label bio. Je verrai à le prendre, me dit-il, par solidarité, quand les vignerons bios ne mettront plus de produits toxiques dans leurs vins. Il n'y avait alors en France qu'une grosse douzaine de vignerons travaillant comme lui. Je goûtai leurs vins et fus séduit. Des vins plus fruités, bref plus agréables en bouche et surtout plus digestes, mais "sans papiers" bios".

    Ces vignerons qui disent faire du vin nature ont ou n'ont pas le label bio et, comme la réglementation est en retard sur la pratique, le succès commercial de cette nouvelle approche du vin a engendré un nombre certain de tricheurs éhontés... J'en ai débusqué quelques uns. Non, le monde des produits naturels n'est pas un monde de bisounours.

    J'ai abandonné progressivement mes activités bachiques à partir de 1998, essentiellement pour raisons de santé, et je ne fais plus qu'un seul, voire deux groupements d'achats par an, à partir de mes besoins (vin ordinaire, vins de fêtes).

    La pratique d'un groupement d'achat est simple mais doit être accomplie de façon rigoureuse. En fouillant dans ce blog, vous trouverez des exemples.

    Je n'ai pas abordé ici le problème mineur du rapport de la qualité au prix ni le problème majeur de la qualité biologique, je les traiterai une autre fois si du moins on me le demande. Ces problèmes m'ont toujours passionné mais ne peuvent être traités en quinze lignes. Je suis à la disposition de celles et ceux qui voudraient en savoir plus sur ces sujets.

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    Pierre Paillard

     

     


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