•  Bonsoir !

    Grâce à Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen, nous découvrons que les molécules dites actives des produits dits "phyto-sanitaires" en novlangue (les pesticides ou biocides, en langue qui parle vrai) sont une chose, mais les adjuvants en sont une autre, qui peut être pire ! Je vais vérifier cette nouvelle information, reçue aujourd'hui. Qui peut m'aider en celà ?

    Voir le lien ci-dessous :

    http://www.wikistrike.com/2014/10/le-poea-composant-du-roundup-10-000-fois-plus-toxique-que-le-glyphosate.html

    Trink !

    P.S : demain, mise en ligne de tout ce que vous devrez savoir pour le groupement d'achat annuel, et rituel, de vins d'Alsace (domaine en biodynamie, donc pas de danger de boire de vénéneuses molécules !)


    votre commentaire
  • J'ai d'abord connu le papa, Lucien. C'était à la fin des années 80... Sa façon de parler de la vigne m'avait fasciné : "N'oubliez jamais que c'est une liane !" A partir de là tout s'ensuivait de façon logique. Lucien Bourguet était passé en bio en 1987, par conviction. Ses rouges étaient honnêtes, surtout son fameux "Rudelles", mais sa Cartagène, elle, était un délice : la meilleure que j'aie jamais goûtée. Naturellement, il opposa à ma curiosité le "secret de fabrication". Et puis Lucien décéda brutalement. Son fils André reprit, très jeune, le domaine. En bio, bien sûr. C'étaient quelques hectares seulement et bientôt, pour faire face aux échéances, André dut ajouter les heures d'un emploi salarié aux heures consacrées au domaine. Période noire. Il s'obstina et parvint à redresser la situation et, mieux, à réorganiser le vignoble trop éparpillé. Aujourd'hui, il peut vivre de ses vignes. Bien sûr, il continue à élaborer la Cartagène selon la recette paternelle. Bien sûr, elle est toujours secrète ! André n'a ni blog ni site internet mais vous trouverez sur la Toile beaucoup d'éloges de ses vins. A cause surtout de sa Cartagène, j'ai décidé de renouer avec lui. Certes, je ne savais pas le bonheur que j'aurais, que nous aurions à déguster ses vins...

    o

    VIN DE CAMPAGNE : vin de France rouge (12° alcool)

    Oeil : robe rubis, collerette rubis opaque, disque brillant.

    Nez : intense et floral : violette, cassis mais aussi animal : cuir...

    Bouche : attaque fraîche (on retrouve le nez). Tannique, belle structure, équilibre. Fin de bouche poivrée.

    Conclusion : Très bon vin de casse-croûte, avec charcuterie, fromage de chèvre cendré, fromage de brebis. Servir à 16 ° C. Recommandé !

    Glose : ce vin, à 6 € la bouteille de 75 cl départ-cave, qui titre à 12° d'alcool seulement, est une affaire et je l'associerai à mon fonds de cave, pour mon vin de table ordinaire. En effet, il a 2° d'alcool de moins que les rouges des Cévennes, ce qui est beaucoup ! Je n'hésiterai donc plus à me resservir un petit verre... Par ailleurs, il n'est pas bon d'être abonné à un seul vin, disait Max Léglise : le goût gagne beaucoup à varier les saveurs.

    o-o

    LES TAMBOURS : vin de France rouge (13° alcool)

    Oeil : robe rubis (plus claire que celle du précédent vin), disque brillant.

    Nez : intense et entêtant ; notes animales (cuir), notes de sous-bois...

    Bouche : attaque fraîche, tanins souples, élégance et bel équilibre. En fin de bouche, amertume agréable.

    Conclusion : Très beau vin, compagnon de tout un repas (sur viande). Conviendra pour accompagner un canard. Servir à 16 ° C. Recommandé !

    Glose : Les Tambours (du millésime 2010, ce qui explique l'évolution magnifique du vin) est en vente à 8 € la bouteille de 75 cl (départ-cave). Il vaut la peine de compléter sa commande avec quelques bouteilles de ce vin (superbement inattendu près de Béziers), puisque l'on peut panacher !

    o-o-o

    ROSE 2013 (13° alcool)

    Oeil : rose framboise, limpide et brillant. 

    Nez : fruits rouges : on retrouve la framboise, mais surtout cocktail de fruits. Bonbon acidulé (berlingot). Très beau nez, complexe !

    Bouche : on retrouve le berlingot ! Agréable, presque sucré (friandise).

    Conclusion : pour l'apéritif. Servir très frais (7° C). Conviendra à un plat sucré-salé de cuisine asiatique : à essayer ! Recommandé pour le rapport de la qualité au prix (5 € la bouteille de 75 cl).

    Glose :  Il n'en reste que très peu, c'est vraiment un rosé à essayer. J'ai interrogé André Bourguet sur les taux de dioxyde de soufre, car il ne m'a pas fourni d'analyse. Il m'a expliqué "ne plus avoir de labo" (trop onéreux) et m'assure que tous les vins sont à moins de 30 mg/l de SO2. Je connais assez la maison Bourguet pour lui faire confiance sur ce point.

    o-o-o-o

    CARTAGENE (16° alcool)

    Oeil : robe presque violette, tuilée, légèrement voilée.

    Nez : intense, de cerise à l'eau de vie, banane séchée... Grande complexité.

    Bouche : richesse en bouche, sucre fruité, complexe : l'alcool ne domine pas mais se marie à des notes cacaotées et de châtaignes. Grande élégance. 

    Conclusion : servir frais (7° C) sur desserts et bien sûr gâteau au chocolat. Recommandé ! 

    Glose : à 12 € la bouteille de 50 cl (toujours au départ de la cave), voilà un digestif bienvenu, ou encore une friandise que l'on a plaisir à faire découvrir à un ami. Je ne saurais m'en passer !

    CONCLUSION : comme je prépare une commande personnelle, je propose ce jour un groupement d'achat aux abonnés de mon infolettre. Par ailleurs, je recommande ce domaine à tous mes amis lointains, notamment les fous de vins et parmi eux les importateurs privés du Québec : Alain, Marco et Cie...

    Domaine André Bourguet à Montimas 34500 Béziers Tél/fax : 04 67 76 26 28

    Courriel : andre.bourguet@wanadoo.fr

     


    1 commentaire
  • Chez Jean-Claude Beirieu, la tradition, c'est le respect d'une excellence patiemment élaborée, au cours des siècles, par d'innombrables générations.

    La post-modernité, c'est le refus des solutions "modernes" qui gouvernent encore la relation de l'homme à la nature, par le recours à la chimie dure. Chez lui, on cultive en biologie et le vin ne reçoit plus de dioxyde de soufre depuis longtemps ! D'ailleurs, allez voir son site internet :

    http://www.domaine-beirieu.com/

     J'ai rencontré Jean-Claude Beirieu, pour la première fois, sur un marché de Toulouse, en 1986 ! A l'époque, le "bio" et la "bio" étaient encore confidentiels. Jean-Claude avait pris le virage dès 1981. Enraciné dans son terroir et tourné vers l'avenir, il a toujours progressé dans sa volonté de bien faire et nous propose de délicieuses boissons. Je suis heureux de vous les faire connaître...

    Nous les avons dégustées en juillet mais, du fait des vacances, la publication des fiches et le groupement d'achat vous sont présentés aujourd'hui seulement.

     

    La Bohème, vin de France demi-sec (alcool : 9,5 °)

    (C'est en fait la blanquette de Limoux méthode ancestrale ! J.C Beirieu préfère l'appeler "vin de France" car il refuse d'entrer dans les stéréotypes des comités d'agrément officiels : ses clients le suivent dans sa démarche)

    Oeil : or pâle, bulles fines, bonne persistance de la mousse.

    Nez : présent et complexe, parfumé (miel, bonbon à la violette, à la sève de pin, plantes aromatiques (sauge).

    Bouche : moelleuse et fraîche, on retrouve le nez (la sauge est plus présente). Bonbon acidulé. Amertume agréable en fin de bouche, mais peu de longueur. 

    Conclusion : vin original, conseillé.  Servir à 8° C en apéritif ou en dessert. Bon rapport de la qualité au prix :

    8, 50 € départ-cave en bouteille de 75 cl !

     

    Espélugue 2012 (vin blanc, chardonnay)
    (alcool 13 °)

    Oeil : robe d'or pâle, brillante et limpide.

    Nez : expressif, frais. Notes végétales, épices discrètes et aromates : coriandre fraîche...

    Bouche : attaque fraîche et nerveuse ; équilibre et amertume prégnante (écorce de cédrat). Longueur en bouche.

    Conclusion : servir frais (8°) sur entrées, spécialement sur petits crustacés.

    Prix départ-cave en bouteille de  75 cl : 9, 50 €

     

    Cayrol vin rouge 2012

    (13,14 ° alcool)

    Oeil : robe rubis, mate. Reflets violacés.

    Nez : complexe : fruits noirs très mûrs (sureau et cassis). Entêtant.

    Bouche : attaque vive et ample, chaude et astringente ; clous de girofle, prunelle et réglisse.

    Conclusion : vin de caractère, à servir à 14 ou 15 ° C, pas plus. Accompagnera canards et toute volaille en sauce. Ira très bien aussi sur fromages forts. Peut vieillir.

    Prix départ cave : 7,5 € la bouteille de 75 cl.

     

    Carthagène vin de liqueur 2008

    Oeil : vieil or légèrement ambré.

    Nez : nez de marc de Bourgogne, tabac, épices...

    Bouche : très agréable, sucrée et même suave ; l'arôme de tabac est plus présent.

    Conclusion : beau produit ! Recommandé ! Monsieur Wikipédia nous dit : " La Cartagène peut se boire en apéritif, digestif, en accompagnement de melon, de chocolat, de fruits secs, de foie gras, châtaignes et avec certains plats cuisinés". Jean-Claude Beirieu suggère de l'essayer avec une tranche de foie gras... Alors, ne vous privez pas ! 

    Prix départ-cave de la bouteille de 75 cl : 15 €

    Glose personnelle : Jean-Claude Beirieu nous avait confié une bouteille de Cayrol 2007, pour que nous appréciions comment son vin évolue au vieillissant. Ce vin n'est plus à vendre, bien sûr, mais je publie la fiche pour justifier notre conclusion quant au vin rouge Cayrol 2012. 

    CAYROL 2007

    Oeil : rouge brun, un peu trouble, reflets brique.

    Nez : puissant, gamme de notes animales : cuir, fauve, sisal. Assez simple.

    Bouche : attaque vive et ample. Chaud. L'astringence est plus faible que celle du 2012. Fraîcheur. Acidulé en fin de bouche.

    Conclusion : Joli vin !

    Le domaine Beirieu est un de ces nombreux petits domaines familiaux voués à la qualité et au respect de la nature et des humains. Ce sont des trésors vivants et, puisque le vin est bon, les soutenir par nos achats est une douce obligation ! Par infolettre, j'avertirai les abonnés du blog d'un groupement d'achat imminent à Hérouville. Mes lecteurs plus lointains peuvent contacter Jean-Claude Beirieu via son site internet. TRINK !

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Mieux vaut tard que jamais !

    SOURCE : http://alternatiba.eu/caen/

     

    logoalterpolice2En réponse à l’appel d’Alternatiba 2013, le Collectif pour la Transition Citoyenne Caen, composé de personnes et structures engagés dans des alternatives concrètes, souhaite participer à cette démarche nationale et mettre en place les 3 et 4 octobre 2015 un Alternatiba CAEN.

    Cette manifestation sera pensée en complémentarité dynamique avec les événements déjà prévus en 2015.

    La région est riche de mille et une initiatives citoyennes qui proposent des alternatives alliant local et global : agriculture paysanne, consommation responsable, circuits-courts, relocalisation de l’économie, partage du travail et des richesses, reconversion sociale et écologique de la production, finance éthique, défense des biens communs comme l’eau, la terre ou les forêts, pêche durable, souveraineté alimentaire, solidarité et partage, réparation et recyclage, réduction des déchets, transports doux et mobilité soutenable, éco-rénovation, lutte contre l’étalement urbain et l’artificialisation des sols, aménagement du territoire soutenable, démarches de préservation du foncier agricole, défense de la biodiversité, sobriété et efficience énergétique, énergies renouvelables, plans virage énergie climat, sensibilisation à l’environnement, à la santé etc..

    Nous appelons tout-e-s citoyen-n-e-s, toutes organisations ou collectifs qui se reconnaissent dans cette dynamique à participer à la réalisation de cet événement

    Pour mener à bien cette grande initiative,

    nous vous invitons le 4 Octobre 2014 pour la


    Journée Transition Citoyenne

    – à CAEN –

    Maison de quartier du chemin vert
    Gratiféria (Zone de gratuité) – Porteurs de paroles- Tisanerie –

    Présentation du projet « Alternatiba Caen octobre 2015
    En plus ce sera la fête du quartier! à partir de 10h

    Je ferai un tour là-bas, pour voir, humer et goûter la tisane...

    Bien sûr, j'espère vos commentaires !

    TRINK !

    Pierre Paillard


    1 commentaire
  • Je ne suis pas adepte de la nouvelle religion : le locavorisme ! Il s'agit de ne manger et boire que ce qui pousse près de chez soi... et, je l'espère, d'acheter directement aux producteurs locaux, en bio. Pour les légumes et quelques fruits, je suis "locavore" depuis toujours : pour la plupart des fruits et surtout pour le vin, au grand jamais !!! Cette seule hypothèse me fait frémir !

    En cette période de vacances, les légumes sont disponibles à profusion mais le client plus rare. Ce matin, Yohann m'a appris que, sur le seul marché du vendredi , ils sont sept maraîchers bios. Hélas, la clientèle ne se développe pas aussi vite. Je ne comprends pas : voici trente ans et plus, manger bio était fort rare, mais maintenant tout le monde sait que nous sommes empoisonnés par les pesticides. Pourtant la consommation de fruits et légumes "bios" n'explose pas : curieux ! Certes elle augmente, n'empêche que les jeunes maraîchers ont du mal à vivre. Il faut donc pousser à la roue...

    C'est là que je veux en venir : je vous transfère le courriel reçu d'Hélène et Pascal Gourdeau :

    Le Petit Marché d'Antonin aura bien lieu ce samedi 26 juillet de 10h à 12h30 Porte 8 quartier Haute Folie. Pour ce marché, Vente Exceptionnelle pour ratatouille, coulis.... de tomates à 5 € les 2 kilos et de courgettes à 1,50 € le kilo Si cela vous est possible , n'hésitez pas à informer amis, voisins...merci et à samedi

    Hélène et Pascal

    Pour me faire une idée, samedi dernier j'étais allé voir : de beaux légumes tous "bios", des prix honnêtes ! Fidèle à mon fournisseur habituel, je complèterai le samedi auprès d'Antonin. J'espère retrouver,  à son étal, quelques-uns d'entre vous !

    Trink !

    P.S : le prochain groupement d'achat de vin aura lieu au tout début de septembre : vive les vacances !

     

     


    votre commentaire