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FICHES DE DEGUSTATION DU 24 FEVRIER 2024
Nous avons dégusté d'abord les deux vins rouges, puis les deux blancs secs et enfin les deux blancs liquoreux. Les six échantillons se sont révélés dans défauts. Les fiches ont été établies collectivement après consensus des cinq dégustatrices et dégustateurs. Les gloses sont de ma plume.
IGP Périgord 2019
(alcool : 13,5°. SO2 total : 28 mg/l)
Oeil : robe grenat sombre, collerette violette.
Nez : peu intense mais présent, piquant mais non piqué, cerise Burlat.
Bouche : attaque tannique ! Vin puissant et charpenté, remplit la bouche !
Bon équilibre et fraîcheur agréable.
Conclusion : bon vin de casse-croûte ou de repas rustique.
Glose : une réussite dans le registre difficile du "vin de table".
Château Larchère Bergerac rouge AOC 2013
(alcool : 12, 5°. SO2 : 20 mg/l)
Oeil : carmin, collerette rose. Limpide.
Nez : expressif, frais, de fleurs printanières. Beau nez.
Bouche : attaque fraîche, légère. Vin rond, il prend progressivement de l'ampleur en bouche ; équilibre et harmonie ; belle longueur en bouche.
Conclusion : Beau vin, parfait sur viande blanche mais convient aussi pour toute viande rouge. Fromages ? Pâtes cuites (camembert évidemment, dirent les Normands).
Glose : je me réjouis de ce beau vin, de faible degré alcoolique et si peu sulfité... Au prix où le domaine nous le vend, c'est cadeau !
"L'Atypique tradicion" (sic) blanc sec
(alcool : 13,5°. SO2 total : 38 mg/l)
Oeil : robe jaune paille, limpide et brillante.
Nez : agréable : fleurs blanches et notes sucrées.
Bouche : attaque fraîche qui évolue vite vers la douceur (poire bien mûre). Belle harmonie, finesse, élégance.. et longueur en bouche.
Conclusion : Beau vin. Pour l'apéritif... Il sera aussi très apprécié pour lui-même.
Glose : ce vin surprenant n'est ni moelleux ni liquoreux. Il est sec et pourtant très doux en bouche. C'est une curiosité à déguster en société : à 8 € la bouteille, il serait dommage de se priver.
"L'Atypique macéré" blanc sec
(alcool :12,5°. SO2 total : 19 mg/l)
Oeil : robe de miel (ambre). Limpide et brillante.
Nez : de miel toutes fleurs, délicat et agréable.
Bouche : surprenante ! attaque fraîche et douce à la fois. Tous les arômes sont fondus. Légèreté et douceur, mais aussi du corps. Longueur en bouche.
Conclusion : beau vin à découvrir. En apéritif avec des fruits secs et pour accompagner toute friandise ou pâtisserie à pâte d'amandes.
Glose : macéré à l'ancienne comme un vin rouge, ce vin est une prouesse oenologique. Il élargit notre expérience sensorielle et récompense l'attention qu'on lui porte lors de la dégustation. Je ne saurais trop le recommander.
Monbazillac 2013
(alcool : 12, 5°. SO2 : 167 mg/l)
Oeil : robe d'or, limpide et brillante ; larmes abondantes.
Nez : beau nez, de présence immédiate et compacte ; abricot sec, raisin sec.
Bouche : superbe d'harmonie et d'élégance ; sous la suavité, on retrouve le raisin sec (mais de façon légère) ; fleurs de sureau ; belle longueur en bouche.
Conclusion : COUP DE COEUR ! Vin de dessert, à ceci près que le vin pourra être le dessert à lui seul...
Glose : Le vigneron a retrouvé le secret alchimique de l'or liquide. Rares sont les vignerons qui réussissent à ce point leur vin.
Saussignac 2021
(alcool : 12,5° ; SO2 : 133 mg/l)
Oeil : or pâle, robe limpide et brillante ; larmes.
Nez : plaisant et complexe mais fondu ; difficilement analysable.
Bouche: attaque compotée à dominante miel. Finesse... Longueur en bouche...
Conclusion : beau vin de dessert ; ennoblira une simple brioche ou toute pâtisserie peu sucrée.
Glose : ces deux derniers vins sont dangereux, car ils se boivent comme du petit lait. Notez cependant leur faible pourcentage d'alcool. Donc vous pourrez reprendre un verre ! Evidemment ils sont sulfités à des taux qui semblent élevés au regard des premiers vins, mais qui restent bien inférieurs à ceux que permet la règlementation européenne. Le sulfitage est impératif pour des liquoreux : les micro-organismes vivant dans un vin riche en sucre ne peuvent que se développer ! Il faut donc "stabiliser" le vin. J'ai connu un vigneron qui a pris le risque de ne pas sulfiter son liquoreux. Le vin a refermenté en bouteille et le vigneron a dû faire revenir le vin (à ses frais), déboucher les bouteilles et remettre le vin en cuve, sulfiter, etc... etc : bref, un cauchemar ! Comme on ne boit pas de liquoreux tous les jours, et comme les sulfites sont indétectables en bouche, pourquoi se priver d'un des plus riches trésors de nos terroirs ?
Préparation du groupement d'achats
Pour le tarif, glissez la souris pour qu'elle le demande à l'oreille du chat, et cliquez... le tarif sera téléchargé
Je demande toujours les fiches d'analyse de laboratoire oenologique mais, dans les cas de vignerons en qui j'ai une entière confiance, je me contente d'un récapitulatif. le voici :
Maintenant chacune et chacun peut préparer sa commande.
Comme le panachage est permis, vous pouvez vous faire le plaisir de belles découvertes. Les cartons seront nominatifs.
Je vous invite à parler de ce groupement d'achat autour de vous. Vous pouvez aussi vous regrouper à plusieurs pour un achat.
Les procédures du groupement d'achat font l'objet d'une autre page. Elle sera postée à la suite de la présente.
TRINK !
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