• Une cave c'est comme une baignoire... ça se vide et il faut la remplir !

    Je n'ai jamais tenu de cahier de cave. J'aime mieux rêvasser parfois devant mes casiers à bouteilles, considérer ce qui est là (en pensant aux occasions de le savourer), méditer sur l'opportunité de combler certains vides... puisqu'avec le temps les vides se creusent ! Et je déteste me sentir pris de court.

    En ce moment, je constate le déficit en vins du frontonais : pas de panique, nous goûterons les nouveaux échantillons lundi, je pourrai passer commande et regarnir le rayon... Mais je devrai prévoir avant l'été une commande de liquoreux (les Monbazillac de Thierry Baudry, par exemple). Quant au Morgon, ça va encore, mais... vigilance !

    Si un jour, pour telle grande occasion, je n'ai en mon cellier rien qui convienne : eh bien, je cours chez le caviste !  C'est d'ailleurs l'occasion de belles découvertes, même si cela m'arrive assez rarement : j'aime mieux prévoir et encaver ! Encaver ? Oh, je ne possède pas des centaines de bouteilles !

    Des liquoreux, je n'en bois pas tous les dimanches, une petite commande tous les deux ans me suffit. Mais les vins de table (de mon quotidien), je les prévois en bonne quantité...

    Avis : du vin des Cévennes, je ne veux plus qu'un seul groupement d'achat par an. Donc, prévoyez ! Ou commandez vous-mêmes ! En effet, organiser et réaliser un groupement d'achat c'est toute une affaire, huit par an c'est déjà beaucoup ! Donc chacun sera réservé à un vignoble différent.

    Car je souhaite me fournir en de multiples vignobles : c'est un plaisir de savourer des vins très différents, et aussi de comparer un gamay du beaujolais à un gamay d'une autre région, du Forez par exemple, dont l'amertume est forgée par le sol volcanique...

    L'avantage du groupement c'est le gain sur le prix du transport, permis par la quantité globale : chacun peut se contenter d'un petit carton. Si le panachage est permis, on peut en outre, sans se ruiner, multiplier le nombre de plaisirs gustatifs différents. C'est une belle consolation au regard du breuvage unique dont nous assomme la classe politique (seule l'étiquette change, mais pas la gueule de bois)... et, surtout, c'est un des plus grands plaisirs de la vie !

    Je vous invite donc, chères lectrices et chers lecteurs, à profiter de toutes nos propositions pour papillonner de cru en cru (quant au cuit, ce n'est pas mon rayon).

    TRINK !

    Pierre Paillard


  • Commentaires

    1
    myriam
    Vendredi 13 Mars 2015 à 10:23

    Merci Pierre de tes partages de fin connaisseur... Trink !

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