• Je vous invite à cliquer sur le lien suivant :

    http://www.vitisphere.com/breve-60544-Grande-distribution-vins-Naturae-Gerard-Bertrand-recompenses-au-SIAL-2012.html

    C'est une information de la plus haute importance !

    La personne qui m'alerte (compétente en la matière) a acheté une de ces bouteilles. Elle m'écrit : Le Cabernet sauvignon ne bouge pas après ouverture. A voir ce qu'il y a derrière en oenologie ? Car le vin, deux jours après l'ouverture de la bouteille, n'a toujours pas bougé ! Couleur, odeurs, saveurs, rien n'a changé ! Un vin qui "ne bouge pas", c'est précieux pour un distributeur : il peut le mettre en gondole sans craindre la chaleur ni la lumière... Mais c'est inquiétant et du jamais vu en vinification "naturelle", où la mobilité du vin se fait voir, sentir et goûter souvent dès les premières minutes de mise à l'air... En "vinification naturelle", le vin est vivant et c'est d'ailleurs son premier intérêt. Un vin qui n'évolue pas au contact de l'air a subi a minima une filtration stérile forcenée. Ce vin est mort... pardon, en langage oenologiquement correct, il est "stabilisé" ! Il nous faut savoir comment. A-t-on fait comme pour les pommes de terre qui ne germent pas ? Passage aux radiations ionisantes ? Cela existe, me dit-on. Qui peut nous donner des informations ? Car un problème de fond est ici posé... et nous y reviendrons !


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  • Je remercie beaucoup messieurs Rémi Jobin et Carl Ansquer, cavistes, de me permettre de publier ici la lettre qu'ils ont envoyée voici quelques jours à la Revue des Vins de France. Voici :

    Les fromages rares et le vin, accords très salés !

    Fidèles lecteurs de la Revue du Vin de France, le dernier numéro du mois d'octobre avec le dossier sur « les fromages rares et le vin » proposé par Véronique Richez-Lerouge et Olivier Poussier nous est apparu fort intéressant, autant pour la rareté des fromages choisis que pour les portraits des maîtres-fromagers.

    Cependant, nous sommes « agacés » par les propositions de vins de M. Poussier : souvent les mêmes domaines prestigieux à des prix inaccessibles pour les vrais amateurs : Chablis Grand Cru Valmur 2003 de Raveneau à plus de 100€ et quasi introuvable, avec en autre piste un Hermitage blanc 2002 de Chave, encore plus cher et introuvable ! Un vin de table « Pressurage de Novembre » 2007 de Patrick Charlin avec en autre piste un Pinot Gris « Rangen de Thann » 2008 de Zind-Humbrecht à au moins 75€... !

    D'autres vignerons pleins de talent auraient pu trouver leur place dans cette sélection et bénéficier d'une publicité dont les domaines cités plus haut n'ont aucun besoin !

    Rémi Jobin , « Rouge et Blanc » à Caen et Carl Ansquer, «  Vins et Terroirs Normands » à Biéville-Beuville.

    En effet, les cavistes se doivent d'être de fidèles lecteurs de la "RVF" quand un bon nombre de leurs clients y sont abonnés et s'en abreuvent (si j'ose écrire), croyant ainsi acquérir une véritable culture du vin ! Le caviste doit donc être en mesure de composer avec les discours de sa clientèle !

    J'ai toujours été très étonné par ces revues (en quadrichromie sur papier glacé), quand la somme des publicités et autres publi-reportages excède celle des articles réputés objectifs des journalistes, dévoilant ainsi l'équilibre du budget et où pèse le plus l'intérêt : celui de l'annonceur, ou celui de la libre information ? Né dans la Bourgogne vinicole, brièvement titulaire, auprès de mon père, d'une carte de courtier de campagne, la réalité du vin est pour moi, depuis toujours, radicalement autre que l'image qu'en donnent ces revues.

    Mais j'ai fini par comprendre qu'à l'instar des revues pie-peulles, elles ne sont pas là pour informer, mais pour faire rêver les exclus de la fête des riches, et surtout pour conforter les privilégiés dans leur fausse certitude d'appartenir à une élite cultivée !

    Pour ma part, je préfère les rêves qui m'autorisent, comme à tout un chacun, et de mon verre à mon gosier, l'expérience personnelle de la magie du vin...

    J'ajoute ceci : j'ai connu le cas d'un vigneron qui fut un jour "aspiré" par les petits-maîtres du vin parisiens : ses tarifs ont alors plus que doublé mais le voilà à la merci d'un lâchage de ces messieurs : si un jour ils lui préfèrent un autre, il est "mort" (économiquement). Car sa nouvelle clientèle obéit d'abord aux suggestions des faiseurs de rois...

    Aussi, j'invite à la fidélité pour les vignerons dont les vins sont à la portée de tous les amateurs - du moins tant que la qualité est là ! Puissions-nous ainsi les prémunir contre les tentations d'un marketing douteux et dangereux.

    TRINK !

     


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  • Notre groupement d'achat de vin des Cévennes a réuni une bonne soixantaine d'acheteurs pour 240 cartons de 6 bouteilles ! Je n'ai envoyé que 47 chèques (pour un montant global de 4668 euros) mais il y avait souvent plusieurs acheteurs pour un même règlement.

    Je note avec satisfaction, parmi ces acheteurs, une coop bio et un caviste. Et surtout de nombreuses personnes participant aux AMAP locales... Je souhaite bien sûr développer notre activité dans le même sens.

    Lors de la prochaine réunion de notre collège de dégustateurs, nous inviterons un responsable de coop-bio : les rayons "vin" des bio-coops sont souvent navrants !

    Je souhaite de l'aide pour ouvrir une rubrique sur la qualité biologique : ce blog est ouvert aux personnes qui ont des informations pertinentes à communiquer ! Or, sur ce sujet, il y a beaucoup à dire, et il est essentiel de le dire...

    L'offre de vins d'Alsace sera en ligne dans quelques jours.

    L'aventure continue...

    TRINK !

     

    s


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  •   Dionysos, dans la Grèce antique, est le dieu du vin. Les histoires qui nous parlent de lui sont très nombreuses, je crois les avoir toutes lues. Il en est une que je préfère, car elle me semble parfaitement convenir à notre situation actuelle. Voici :

     Dionysos est au bord d'un bras de mer. Pour passer sur la rive opposée, il emprunte un bateau. Il marche sur la passerelle et, pour s'aider à sauter dans la coque, s'appuie d'une main sur le plat-bord. C'est l'affaire d'un instant mais, quand il relève la main, aussitôt une feuille verte pousse sur la planche, là même où il l'a touchée. « Au contact du dieu, le bois mort reverdit ! », voilà ce que nous dit le mythe ! Dionysos est donc le dieu de la force vitale. Et le vin, sang du dieu, en est le véhicule. Rien de nouveau, direz-vous ! Le christianisme aussi nous raconte une telle histoire...

     Sauf que dans le christianisme la vie que donne le sang divin est la vie de l'esprit, puisque là nous sommes dans une pensée dualiste. Le mythe grec est littéral, non-dualiste. Ce qu'il désigne est la force vitale brute de tout vivant, végétal, animal, humain... sans séparer le corps et son âme sensible de l'esprit.

    Comprenez bien, je vous prie, que je n'infère nul jugement de valeur par ces considérations, et que je ne prône en aucune façon un culte néo-païen !

    Ces réflexions me sont venues après que j'aie fait, à de nombreuses reprises, l'expérience concrète du vin vivant et du bien-être corporel que j'en retirai. J'en reparlerai...

     Par ailleurs, que vivons-nous actuellement ? Nous savons (de nombreuses études l'ont démontré) que la fertilité humaine est en baisse constante, surtout dans les grandes villes. Nous savons que les maladies dites de civilisation sont en hausse constante. J'ai constaté (vous aussi sans doute ?) que les maladies des végétaux sont en expansion et que la nature n'est pas épargnée par les méfaits de la pollution générale, par la rupture des éco-systèmes. Les espèces disparaissent à une vitesse jamais vue, n'est-ce pas un signe inquiétant ? Rien ne semble pouvoir arrêter cette course à l'abîme... Pouvons-nous rester passifs devant l'évidence de cette dégénérescence accélérée du monde vivant, humains compris ?

     C'est pourquoi, depuis des décennies, j'ai choisi la nourriture de qualité biologique, une hygiène de vie saine et pourquoi je privilégie le vin vivant ! C'est pourquoi, dès 1965, j'ai adhéré à l'association "Nature et Progrès", enthousiasmé par cette idée d'une réconciliation de l'homme et de la nature (certes je la quittai en 1969, mais c'est une autre histoire). Cela ne suffit pas... et pourtant c'est le premier pas qui donne leur sens aux suivants.

     Je crois aussi que nous avons à apprendre du mythe de Dionysos sur le plan social. Son culte était égalitaire, ignorait les différences sociales. Hommes et femmes, indistinctement, sont conviés au banquet de la vie et l'étaient alors à la célébration du dieu, incarnation de la force vitale. Cette idée d'un peuple ré-uni autour du principe essentiel de la vie me semble éminemment pertinente. Or, la culture dominante du vin est largement enlisée dans une multi-séculaire pratique de différenciation sociale, oublieuse du reste ! Le vin, comme la bagnole, est encore, pour beaucoup d'amateurs, un marqueur social !

     J'appelle donc à un dépoussiérage et à un recentrage sur l'essentiel, le vital, l'urgent, dans la joie de vivre !

    C'est la raison d'être de ce blog !

    Vos commentaires seront les bienvenus...


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